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Les élites lyonnaises au miroir de leur langage. Recherches sur les pratiques et les représentatio...
par FARGEIX Caroline
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2005
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
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Tableaux
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Remerciements
Abréviations
Introduction
Les délibérations consulaires de Lyon : une source, des méthodes d’analyse.
Un témoignage sur une institution : le consulat lyonnais au XVe siècle.
Objectif de ce travail : les phases de construction d’une identité consulaire.
Première partie. Ecrits et mémoire
Introduction
Chapitre 1. Le secrétaire du consulat
I. L’homme de l’ombre du consulat (1416-1446).
1.Le scribe du consulat.
2. La rédaction des registres de la ville.
a) Une rédaction à plusieurs mains.
b) Une norme stylistique pour les registres consulaires.
3. Une existence de papier.
a) Une présence dans les registres.
b) Le cas du latin.
II. Un nouveau regard sur le secrétaire (1447-1497).
1. La reconnaissance de l’importance du secrétaire.
a) La valorisation du statut du secrétaire.
b) Le secrétaire et les juristes du consulat.
2. Les ambiguïtés de la charge de secrétaire.
a) Une charge qui devient un enjeu politique.
b) L’influence du secrétaire : réalité et fantasmes.
3. Un individu qui s’efface.
a) Une discrétion accrue.
b) La diminution de la présence du latin.
III. Vers une limitation du pouvoir du secrétaire (1497-1520).
1. La diminution des pouvoirs du secrétaire.
a) La scission de la charge du secrétaire.
b) Procureur et secrétaire : deux charges de même valeur ?
2. Le retour dans l’ombre.
a) Une présence qui s’efface.
b) La métamorphose des registres consulaires.
Chapitre 2. Les registres consulaires
I. Lecture et analyse des registres consulaires.
1. Réflexions sur la langue et la graphie des registres.
2. Le dépouillement des registres.
3. La recherche de la réalité derrière la normalité.
a) Vérité et mensonges.
b) Ecrit et oralité : concurrence et complémentarité.
c) Difficulté à saisir l’oralité.
II. Les registres consulaires : des documents normés.
1. Une norme linguistique : le choix politique de la langue.
a) Bilinguisme et diglossie : des notions riches et complexes.
b) Le choix du français dans les registres consulaires.
c) La difficulté d’abandonner sa langue maternelle.
d) Lyonnais et francoprovençal.
2. Une norme lexicale : un vocabulaire rigoureusement choisi.
a) L’instauration d’une norme lexicale.
b) Des mots pour décrire l’univers consulaire.
Chapitre 3. Archives et documents consulaires
I. Les archives ou la construction de la mémoire consulaire.
1. La préservation de la mémoire urbaine : posséder les documents (1410-1440).
a) Le problème de la propriété des archives.
b) Une conservation qui rime plus avec protection que classification.
2. Le gonflement des archives (1450-1480).
a) L’obsession de l’archivage.
b) La réalisation d’inventaires : velléités et réalité.
3. La création d’une mémoire utile (1490-1510).
a) L’apparition des archives de la ville.
b) Un fonds enfin accessible.
II. Un consulat à l’image de ses productions écrites.
1. La normalisation des documents : le reflet d’une perfection consulaire.
a) La valorisation de l’image consulaire.
b) Normalisation des documents et domination urbaine.
c) Prestige des documents consulaires.
2. La dangerosité des écrits.
a) Des documents jalousement conservés.
b) L’écrit, une arme à double tranchant.
Ecrits et mémoire : Conclusion
Deuxième partie. Identités consulaires
Introduction
Chapitre 1. Un consulat idéal
I. Définition d’un consul idéal
1. Le choix des candidats.
a) L’indépendance du choix.
b) Le mythe consulaire : les critères du choix.
2. Le visage du consulat : étude prosopographique.
a) Rôle politique et liens entre les conseillers.
b) L’imbrication des pouvoirs.
II. Définition et construction d’un pouvoir consulaire idéal.
1. L’acquisition délicate d’un hôtel de ville.
2. Le choix des jours et des horaires de réunion.
3. Un pouvoir aux caractéristiques qui s’affirment.
III. Pérenniser l’image d’un consulat modèle.
1. Censure et contestation.
a) Règles comportementales et tabous linguistiques.
b) Les mises en scène de l’honneur.
2. La défense des valeurs consulaires.
a) Un groupe solidaire : réalité et limites.
b) La sauvegarde du bien commun.
c) Reconnaissance et exclusion.
d) Un respect qui se perd.
Chapitre 2. La remise en cause du modèle
I. Un groupe consulaire sous le signe de la dualité.
1. Le double visage du consulat.
2. Deux mondes, deux cultures.
a) L’ouvroir comme modèle.
b) L’apparition d’une culture nouvelle.
3. Différences assumées ou concurrence.
II. Le consulat est-il un pouvoir en difficulté ?
1. Idéal et réalité du pouvoir consulaire.
2. Réforme et crise consulaire.
a) La réforme de 1447.
b) Les prises de fonction avant la réforme de 1447.
c) L’assiduité des conseillers avant la réforme de 1447.
3. La réforme de 1447 : attentes et résultats.
a) Les prises de fonction : l’après 1447.
b) L’évolution de l’absentéisme après 1447.
c) Les conséquences imprévues de la réforme de 1447.
Chapitre 3. L’élaboration d’une culture consulaire
I. Changements politiques et changements de politique.
1. Le temps de l’unanimité : l’avant 1447.
a) Une image lisse et réconfortante.
b) L’absence de tensions.
2. L’aveu d’une diversité de points de vue (1450-1480).
a) La mise en valeur des débats.
b) Une image un peu plus réaliste des discussions.
3. Le nouveau visage du pouvoir consulaire (1490-1510).
a) La mise en valeur des avis individuels.
b) Une multiplication des avis très discrète.
II. Bouleversements culturels et identités consulaires.
1. Rhétorique et pratiques consulaires.
a) Reconnaissance de l’importance des juristes.
b) Le discours du 21 décembre.
2. Culture dominante ou culture conquérante.
a) Ecrits et culture.
b) Critères culturels et désignation des commis du consulat.
3. Le visage du consulat au début du XVIe siècle.
a) Le parfait conseiller.
b) Mandat consulaire et intérêt personnel.
Identités consulaires : Conclusion
Troisième partie. Les mutations de la parole
Introduction
Chapitre 1. Les assemblées lyonnaises
I. Organisation des assemblées.
1. Le choix de la date et du lieu des assemblées.
a) Les lieux de réunion.
b) Le temps des assemblées.
2. Les participants.
a) Nombre des participants.
b) Identité des participants.
II. Le déroulement des assemblées lyonnaises.
1. Installation ou annulation des assemblées.
2. Les buts des assemblées.
a) Le but officiel.
b) Le sens véritable.
3. Fonctionnement des assemblées.
a) La présentation de l’ordre du jour des assemblées.
b) Les modes de décision.
Chapitre 2. La parole dans les assemblées.
I. Pour une étude de l’oralité dans les registres consulaires.
1. Dire la parole dans les documents consulaires.
2. Analyse et difficultés d’analyse des paroles dans les assemblées.
II. Ceux qui parlent et ceux qui sont notés.
1. L’indication des avis de quelques uns.
2. L’indication des avis de tous.
III. Ce qui est dit et ce qui est écrit.
1. Avis, votes et conclusions.
a) Enonciation et écriture des avis des participants.
b) Les conseillers face à la diversité des avis.
c) Des votes rarement connus.
2. Les oppositions et les conflits dans les assemblées.
a) Les oppositions, les conflits et le pouvoir.
b) Oppositions, conflits et participants.
IV. Styles et rhétorique.
1. La narration des assemblées.
2. Des participants aux comportements différents.
a) Les avis personnels.
b) Opinions originales et imitations.
Chapitre 3. Le conflit des conseillers et des artisans
I. Les prémisses du conflit.
1. Jean de Bailleux, receveur-trésorier de la ville.
2. Les lettres anonymes d’avril 1515.
II. Un conflit faussement populaire (1515-1517).
1. Avril 1515 : argent et parole au cœur du conflit.
2. Des griefs économiques qui masquent des ambitions politiques.
3. Une attaque sur quatre fronts.
a) Les gabelles.
b) Les estimes.
c) Les comptes des vingt dernières années.
d) Le volet politique.
III. Le conflit des artisans (1518-1521).
1. Changement de meneurs et bouleversements tactiques.
2. Pragmatisme et rhétorique : les ressources d’un consulat malmené.
Conclusion
Une image ciselée : perfection de l’écrit et élaboration de la mémoire urbaine.
Une image idéale : enjeux et difficultés de la définition de l’identité consulaire.
Une image très contrôlée : fermeture des assemblées et encadrement de la parole.
Annexes
Annexe 1 : Les secrétaires-procureurs de la ville au XVe siècle
Annexe 2 : Les receveurs ou trésoriers de la ville de Lyon
Annexe 3 : Lettrine (BB24 f1)
Annexe 4 : Définition de la charge de secrétaire de la ville après sa séparation de la charge de procureur Il s’agit d’un rappel : la séparation de ces deux charges date de 1496.
Annexe 5 : Table chronologique des registres lyonnais
Annexe 6 : Concordances entre brouillons et mises au net des registres lyonnais
Annexe 7 : Les termes en francoprovençal (1416-1446)
Annexe 8 : Le syndicat de 1507, lu le 21 décembre 1506
Annexe 9 : Miniature représentant les conseillers de Lyon en réunion (CC4292 f2v)
Annexe 10 : Les termes des décisions de début de paragraphe (1417-1517)
Annexe 11. Graphique : Evolution du nombre de décisions consulaires (1417-1517)
Annexe 12. Evolution des types de décision (1417-1517)
Annexe 13. Oraison doctorale de Pierre Chanet, le 21 décembre 1509
Annexe 14. Photographies de l’oraison doctorale enluminée de Pierre Chanet
Annexe 15. Exemple d’assemblée : le 4 avril 1516 (BB34 f172v–180)
Annexe 16. Les maîtres des métiers en 1425 et en 1516
Annexe 17. Les débats lors de trois assemblées de 1517.
Annexe 18. Les conseillers lyonnais de 1417 à 1519
Sources et bibliographie
Sources
I. Sources manuscrites.
Archives municipales de la ville de Lyon
Présentation des archives
Outils de travail
Archives consultées
Archives départementales du Rhône
Outils de travail.
Fonds privés
Bibliothèque municipale de Lyon :
II. Sources imprimées.
Archives de la commune
Archives de l’Officialité
Premières histoires de Lyon
Sources iconographiques et littéraires
Bibliographie
I. Lyon et ses élites au XV e siècle
Histoire de Lyon
Les élites lyonnaises
II. Villes et élites urbaines au XV e siècle
III. Education, culture et pratiques culturelles
IV. Approches langagières.
Instruments de recherche et de méthodologie.
Langue et langage.
Langues médiévales