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Formes et usages du passé : Grenoble en ses après-guerre (1944-1964)
par Barrière Philippe
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2000
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Table des matières
Page de titre
Remerciements
Avant-propos
Introduction générale Présentation et définition d’un objet de recherche : épistémologie, méthodologie et déontologie.
Chapitre I La Deuxième Guerre mondiale entre histoire et mémoire(s).
I – Histoire et Mémoire : problèmes théoriques et questions épistémologiques.
A – Un couple conflictuel.
1 – Quelle fatalité chronologique ?
2 – Modes de sélection et d’analyse.
3 – L’histoire et ses tentations...
B – Anatomie de la mémoire.
1 – Quelle est la fonction de la mémoire ?
2 – Qu’est-ce que la mémoire collective ?
3 – De quel(s) passé(s) la mémoire est-elle faite ?
II – Pression sociale et surinvestissement mémoriel : les enjeux contemporains de la période.
A – Vague et vogue de la mémoire : le danger de la confusion.
B – Abus de mémoire, abus de pouvoir : le danger de la perte du sens historique.
C – La mémoire comme impératif moral : le danger du devoir de mémoire.
II – L’histoire de la mémoire : pour une définition programmatique d’un « nouvel atelier d’historien ».
A – Une historiographie en abyme pour de nouveaux concepts.
1 – « Un autre exercice […] : la mémoire devenue objet d’histoire dans le Temps présent Jean-Jacques Becker, « Le présent dans le temps : la mémoire, objet d’histoire », in Comment écrire l’Histoire du Temps présent ?, op. cit., p. 1 du texte de 1992. ».
1 – L’apport d’une historiographie emboîtée.
B – Écrire l’histoire de la mémoire de la Deuxième Guerre mondiale à Grenoble : un double enjeu.
1 – Une proposition intellectuelle.
2 – L’histoire de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale comme affirmation d’une éthique.
Chapitre II Adaptabilité d’un objet de recherche à l’échelle locale.
I – Période ou époque ? La guerre en son ampleur : ce que fut la Seconde Guerre mondiale à Grenoble.
A – Le socle de référence : les acquis d’une histoire distanciée.
B – La guerre mais les conflits : perspectives chronologiques et analytiques.
1 – Pas d’Occupation, une Occupation, deux Occupations…
2 – La Résistance, plurielle et hyperactive.
3 – Répression, Collaboration et exactions : l’envers grenoblois.
4 – Le 22 août 1944 : « libération rêvée ou libération vécue D’après le beau titre de l’ouvrage parfois hésitant d’André Bendjebbar (Libérations rêvées, Libérations vécues. 1940-1945, Paris, Hachette, collection « La vie quotidienne », série « L’Histoire en marche », 1994, 238 p. Cf. notre compte rendu dans les Cahiers d’Histoire, tome XXXIX, n°3-4, (numéro spécial : 1944-1994. La Libération et après), p. 346-348. » ?
II – Une « zone mémorielle » : Grenoble à part ou Grenoble capitale ?
III – La durée d’une génération : une triple validité.
A – Vingt ans : une raison « sociologique ».
B – Vingt ans pour un apogée « politique ».
C – 1964 : une coupure « juridique ».
IV – La construction de la question ou l’invention de la problématique.
Chapitre III Délimiter, pratiquer et maîtriser un corpus documentaire.
Pléthore.
Sources de première et sources de seconde origine.
I – L’écrit, d’abord.
A – Archives officielles.
B – La presse.
C – Documents et papiers personnels.
D – Récits.
E – L’histoire savante.
II – L’oral : bouche du témoin, bouche de la vérité ?
A – Quel matériau pour quelle procédure ?
B – « Mémoire vive » ou « mémoire morte » ?
C – Les sources orales, jusqu’où ?
1 – Éthique et déontologie.
2 – Epistémologie.
3 – Méthodologie.
III – Le visible.
A – Le monument comme document.
B – Toponymie urbaine.
IV – Le diffus.
A – Culture, cultures et quotidien.
1 – Cinéma et audiovisuel.
2 – Images fixes et dessins d’art.
3 – « Menu fretin » et « petite monnaie ».
B – Se souvenir du quotidien : une mémoire de « l’accommodement » Par allusion au remarquable ouvrage de Philippe Burrin (La France à l’heure allemande. 1940-1944, Paris, Le Seuil, collection « L’Univers historique », 1995, 559 p.), où celui-ci développe cette idée que la majorité des Français se sont « accommodés » de l’Occupation. ?
C – A Nouvelles Technologies, nouvelles pratiques ?
Chapitre IV Structurer une réflexion et bâtir une présentation : trois questions pour une démonstration.
La pertinence intellectuelle du « métier d’historien » Par référence évidemment, par dette intellectuelle envers Marc Bloch et son ouvrage posthume fondamental : Apologie pour l’histoire ou métier d’historien, Paris, Armand Colin, collection « Références-Histoire », 1997 (1ère édition en 1949), 159 p. : apologie du document.
La logique démonstrative ou la règle de l’autolimitation
De l’écriture…
I – L’exercice de la chronologie : l’option la plus historienne ?
II – Thématiser et analyser : la tentation sociologique.
III – Un « plan » élu : les vertus d’une interdisciplinarité distanciée.
Partie I La séquence matricielle de la Libération : 1944-1946.
Chapitre I Que se (re)mémorer ? L’urgence mémorielle (1944-1945).
I – Mise en place et codification mémorielle : la Libération à Grenoble (1944-1945/élections).
A – De l’auto-libération à la reconnaissance gaulliste : une séquence chronologique primordiale (22 août-5 novembre 1944).
B – Particularismes et originalités grenoblois : affiner et affirmer une identité.
1 – Grenoble déjà,... « libéré par son peuple ».
2 – « A nos glorieux militaires » : images et imagerie militaires grenobloises.
3 – La Résistance, ses héros et ses martyrs.
II – Épurer, évincer, oublier.
A – Épurer : les procès de la Collaboration à la Libération.
1 – Une mémoire traumatisée : la découverte des charniers du Polygone.
2 – L’Épuration : un enjeu politique au nom de la mémoire.
B – Évincer : le retour des prisonniers et déportés De nombreux cartons des Archives Départementales de l’Isère et des Archives Municipales de Grenoble contiennent des documents intéressant ce thème ; cf. infra, la présentation de nos sources, pour leur détail. .
1 – Premiers essais de mémoire ? Une représentation ambivalente.
2 – Le retour des camps : une redécouverte mutuelle.
3 – La manifestation du 2 juin 1945 : un exemple de « lobbying » mémoriel ?
C – Oublier : la non-mémoire juive.
1 – Été 1944 : vers une précoce mémoire de la persécution ?
2 – Une trop radicale singularité ? L’extermination pour non-mémoire.
Chapitre II Une instance d’organisation mémorielle : la Résistance ; une capitale mémorielle : Grenoble.
I – La Résistance organise son mythe (1940-1945).
A – La Résistance au combat ou la nécessité mythique (1940-1944).
1 – « On déboulonne » : impôt-métal ou éradication mémorielle ?
2 – Croire en la valeur de la communauté : l’exemple du 11 novembre 1943.
2 – La guerre des images ou la Résistance sur les murs Les quelques pages qui suivent s’inspirent largement de notre article qui porte le même titre, in Affiches des Années Noires. 1940-1945, musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, Grenoble, Éditions Cent Pages, 1996, p. 37-41. Les photographies sont tirées de la collection du MRDI. .
3 – La Résistance ou le mythe de l’Union.
II – Le centralisme mémoriel grenoblois.
A – Grenoble, Capitale de la Résistance.
B – Une volonté de sureprésentation mémorielle ?
C – Grenoble en concurrence avec Lyon.
Chapitre III Les acteurs de mémoire et leurs discours : 1944–1946.
« Au nom de la mémoire… ». Un chœur à trois voix.
I – L’État, le premier ou le seul ?
A – Décorer et distinguer.
B – Une belle inconnue à l’œuvre en Isère : la Commission d’Histoire de l’Occupation et de la Libération en France (CHOLF).
II – Les associations d’Anciens Combattants et Victimes de Guerre, catégorielles et catégoriques.
A – La question de la chronologie.
B – La question du dénominateur commun.
C – La question politique.
D – D’autres expériences, marginales ou marginalisées ?
III – Politique, morale et renommée.
A – Les partis politiques : la mémoire comme argument de campagne ?
B – L’Église, ou la morale de la mémoire.
1 – Les catholiques grenoblois ont-ils résisté ?
2 – La Foi au service de la Résistance.
3 – Rétablir une continuité historique et politique.
IV – Personnalités et individualités : un discours de la confirmation.
V – La Résistance… par « résistance » ?
A – Le fractionnement politique.
B – L’État, trop puissant.
Chapitre IV Appropriation et instrumentalisation : la mémoire de la Deuxième Guerre mondiale comme première ressource idéologique (1944-1946).
I – Le « passé présent du PC » : mythes et identité communistes à Grenoble (1944-1946).
A – Clamer l’antériorité : « On a résisté dès 1940 ! »
B – Un impératif : gagner les élections.
1 – L’équation électorale communiste : mémoire, histoire et politique.
2 – Un calendrier commémoratif « privé ».
C – De Voltaire à Danièle Casanova : la fiction historique pour mémoire.
1 – Au commencement : Voltaire et la Révolution.
2 – La Commune : ancêtre avortée de la Résistance ?
3 – Une Troisième République consensuelle ?
4 – L’URSS pour obsession.
II – La « journée–laboratoire » du 5 novembre 1944 : de Gaulle et Grenoble au miroir l’un de l’autre.
A – De Gaulle, chef incontesté de la Résistance mais...
B – La continuité de la France, par l’armée.
C – De Gaulle « mémoire de la France » et Grenoble « mémoire grenobloise ».
III – La SFIO et la mémoire de la guerre : exemple d’un entre-deux mémoriel.
Partie II Pratiques, supports et vecteurs de mémoire(s) : la ville comme « espace-mémoire » (1944-1964).
Chapitre I Le rituel commémoratif grenoblois ou l’art de la mémoire : 1944-1964.
I –Considérations méthodologiques générales.
II – Les cérémonies commémoratives de la Deuxième Guerre mondiale à Grenoble de 1944 à 1946.
A – Explosion et diversité : l’année 1944-1945 ou le besoin de « mémoire collective ».
1 – Urgence et originalité de la mémoire : l’exemple de la commémoration de Valmy en septembre 1944.
2 – Commémorer le 11 novembre 1943.
3 – Mettre en scène l’union : « Un peuple se retrouve ».
B – Mettre en place un calendrier commémoratif : une délicate alchimie (1944-1946).
1 – Les dates commémoratives locales.
2 – Les dates commémoratives nationales.
3 – Les cérémonies commémoratives : préparation, déroulement et rituel.
C – L’opinion publique grenobloise et les cérémonies commémoratives : perception et participation.
1 – 1944 : rester fidèles à la mémoire de la Résistance.
2 – 1945-1946 : un désintérêt croissant.
III – Entre gestion mémorielle et revendication : de « l’année terrible » (1947) au « vingtième anniversaire » (1964).
A – 1947-1953 : Le temps des affrontements tous azimuts.
B – 1954 ou la saturation commémorative.
C – 1955–1957 : le temps de l’apaisement inquiet.
D – 1958 : politique et commémoration.
E – 1959-1964 : de Gaulle imperator.
F – Le comble du mythe gaulliste de la « Guerre de Trente Ans » : la commémoration des deux anniversaires de 1914 et 1944.
Chapitre II Toponymie urbaine et géographie mémorielle : le panthéon municipal grenoblois.
I – Les rues de Grenoble pendant la guerre.
II – 1944 : le temps de la sélection.
A – « Aux héros de la Résistance, Grenoble reconnaissante ».
B – Des événements locaux pour une guerre mondiale.
C – Les empreintes de la souffrance.
III – 1945 : le temps de la conciliation.
A – Les communistes, par consensus.
B – La guerre, plus vaste.
IV – 1945-1964 : une guerre officielle, militaire et mondiale.
A – L’armée des militaires.
B – L’éviction de la Résistance, des femmes et de certains déportés.
Chapitre III La Pierre et les murs.
Plaques, stèles et monuments commémoratifs ou la fonctionnalisation de la représentation de la mort.
Lieux du souvenir ou lieux de mémoire ?
Le droit, la loi et l’administration.
Comités d’érection et commanditaires.
1 – Les Gendarmes les plus rapides.
2 – La Résistance monumentalisée : de Vallier à Vauban.
3 – Une éviction « administrative » : l’échec du Comité de défense des victimes du 18 septembre.
I – Stèles, plaques et monuments commémoratifs : pesée globale.
A – Enquêtes et méthodologie.
B – Chiffres et nombres.
C – Typologie(s).
1 – La question de la date : typologie chronologique.
2 – La question de l’événement : typologie historique.
3 – La question du lieu : typologie de l’eccéité.
4 – La question du support : typologie de la nature.
II – Essai d’interprétation sémiotique : écrire le monument.
A – La majorité des formes : évoquer la mort.
1 – Stèles et plaques : une sobriété choisie.
2 – Les monuments commémoratifs : l’art mortuaire au service de la mémoire ?
B – La majorité des discours : identifier, désigner, exhorter/commémorer.
1 – Identifier l’événement.
2 – Désigner l’ennemi.
3 – Exhorter le passant.
C – Les exceptions.
1 – Les originaux.
2 – Les artistes.
III – Histoire d’un échec : le Monument aux morts grenoblois de la Deuxième Guerre mondiale et de la Résistance.
A – Premières propositions, premiers projets, premiers refus.
B – Le coup d’arrêt de la législation d’avril 1946.
C – Farcy et Gilioli ensemble pour un nouveau projet.
D – 1948-1964 : Grenoble orphelin de son monument ?
E – Un épilogue en forme d’occasion manquée ?
La seule question qui vaille.
Chapitre IV Le Musée de la Résistance (et de la Déportation) de Grenoble.
I – 1963-1966 : Grenoble veut son musée.
II – La création du Musée de la Résistance : histoire d’une transaction entre trois milieux Pour reprendre une partie du titre de la communication de Jean-Claude Duclos au colloque de Saint-Denis, « Les Résistants, les historiens et le muséographe : histoire d’une transaction et de ses enseignements », in op. cit., p. 217-234. .
A – Enseignants et documentalistes.
B – La Résistance.
C – L’État.
III – Un Musée sans muséographie Nous avons une connaissance approfondie de « l’ancien » musée pour y avoir longuement travaillé, notamment lors de la rédaction de notre mémoire de stage du DEA « Relations et Interactions Culturelles Internationales », sous la direction de Pierre Guillen, Le musée de la Résistance et de la Déportation de Grenoble : un patrimoine local à la disposition de l’Europe, 1993, 84 p. ?
A – Quels objets ?
B – Un espace polysémique.
C – Quel lieu ?
IV – Le Musée : représentations et enjeux de mémoire.
Partie III La mémoire de la Deuxième Guerre mondiale à Grenoble (1944/1947-1964) : un enjeu culturel et politique ?
Chapitre I La mémoire de la Résistance à Grenoble (1947-1964) : batailles pour un monopole ?
La Résistance deux ans après.
I – La Résistance, héritage trahi ? 1946-1947, une année charnière.
A – Un apolitisme de façade.
B – Disqualifier l’autre.
C – « La Résistance ? C’est nous »
II – L’« affaire Voitrin » (septembre 1948) : un tournant et un cas d’école.
A – De Gaulle: Sauveur ou Général factieux ?
B – La polémique vercorienne en toile de fond.
C – Lucien Voitrin ou le dernier martyr de la Résistance.
1 – Réhabiliter.
2 – Encenser.
3 – La question du statut social.
4 – L’apolitisme, encore et toujours.
5 – La politique comme vengeance.
6 – Le culte de la mémoire.
III – Le temps des rejeux (1949-1964).
A – Indochine et Algérie, terres de résistances ?
1 – Comparaison n’est pas raison...
2 – La Résistance : quel héritage moral ?
3 – Vichy relève la tête.
B – La Déportation résistante en question.
C – Les élections de moins en moins.
D – La dialectique Union/divisions : paradoxe ou schizophrénie ?
1 – Ensemble par et pour la mémoire.
2 – Ensemble contre l’État.
3 – Ensemble contre de Gaulle (ou le général, malédiction de la Résistance grenobloise).
Chapitre II Une « île en pleine terre » mémorielle : l’isolat du Vercors, lieu et enjeu de mémoire.
Le « Vercors , haut-lieu de France » C’est le titre du livre de Pierre Tanant, paru à Grenoble, aux éditions Arthaud, en 1947 ; cf. infra pour une analyse critique de cet ouvrage. Le titre général de notre chapitre s’inspire lui de l’expression employée par Pierre Dalloz au moment où, au printemps 1941, il imagine ce qui allait devenir le « plan montagnards » : « Il y a là une sorte d’île en terre ferme, deux cantons de prairies protégés de tous côtés par une muraille de Chine. Les entrées en sont peu nombreuses, toujours taillées en plein roc. On pourrait les barrer, agir par surprise, lâcher sur la région des bataillons de parachutistes [...] » ; exposition (1999) du musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, Dernières nouvelles des maquis de l’Isère. ou la postérité légendaire d’un nom.
I – Des acteurs de mémoire concurrents pour un lieu de mémoire consensuel (1944-1947).
A – Les concurrences géographiques.
1 – Grenoble à l’ombre du plateau ? Voire...
2 – Le Vercors est-il isérois ou drômois ?
3 – Et Paris ?
B – L’État, grand ordonnateur et grand absent ?
C – Les Pionniers volontaires du Vercors.
II – Un enjeu de mémoire aux dimensions du monde : le Vercors dans la guerre froide (1947-1964).
A – La première séquence est celle des années 1947-1948.
1 – Nous ouvrons le dossier du Vercors : l’attaque communiste.
2 – Le contre feu gaulliste.
3 – Dalloz et les Pionniers entre monopole et vigilance.
B – Les rejeux jusqu’en 1964.
III – Un impératif précoce, une donnée constante : monumentaliser le massif en plateau-mémoire, entre Bir-Hakeim et Oradour (1944-1964).
A – Une commémoration au rituel figé.
1 – Trois dates et trois lieux.
2 – Les Pionniers du Vercors organisateurs du rituel.
B – La production éditoriale.
1 – 1944-1945 : décrire les atrocités.
2 – 1945-1947 : des témoins pour écrire l’histoire ?
3 – 1947-1950 : les livres de mémoire.
4 – 1950-1964 : un long silence et un livre-phare.
Chapitre III Entre quotidien, urgence et spécificité. La mémoire juive à Grenoble : 1944-1964.
I – Exister et revenir à la normale : 1944-1945.
A – Gratitude générale et réintégration nationale.
B – Se regrouper : une nécessité mémorielle vitale.
C – Deux exemples de cérémonies commémoratives. La mémoire juive choisit le combat.
II – Militer, en attendant mieux : 1946-1948.
A – Un enjeu politique de la mémoire juive de la Seconde Guerre mondiale : le sionisme.
B – Pédagogie et mémoire : les Juifs dans le combat antiraciste.
C – La spoliation pour non-mémoire ?
III – Grenoble et la mémoire de la Shoah : 1944-1964.
A – La Shoah invisible dans la presse.
1 – La distorsion chronologico/catégorielle.
2 – Une double distorsion idéologique.
3 – La distorsion technique : la décontextualisation à l’œuvre.
B – Quels lieux de mémoire juifs à Grenoble entre 1944 et 1964 ?
1 – Ellipses.
2 – Ratés.
3 – Lacunes et manques.
1978 : le jubilé de l’Association Culturelle Israélite.
1989 : création de l’« Amicale des Déportés d’Auschwitz et des camps de Haute-Silésie ».
1992 : la plaque commémorative de l’école Bizanet ; 1997 : la « découverte » de la Martellière…
Chapitre IV Les « Malmémoires ».
Les « Collabos » entre oubli et oubli ?
I – Entre tradition et nostalgie : la mémoire pétainiste grenobloise de la guerre.
A – « la Libération n’a pas eu lieu » : l’œuvre cinématographique d’André Gimel, individu éclaté.
B – Gimel : un Janus bifrons idéologique.
C – Le 22 août 1944 entre ombre et lumière.
1 – La France, toujours.
2 – Les Français, malgré eux.
3 – La jeunesse pour obsession.
4 – Le Sauveur, au-dessus.
D – Jeanne d’Arc, la vierge « collabo », du mythe à la révision.
1 – 1942-1943 : « A Jeanne d’Arc, la section grenobloise de la Légion des Combattants Français et des Volontaires de la Révolution Française, reconnaissante… »
2 – De la révision à la réhabilitation.
E – De Ceux de Verdun à l’ADMP : le temps de la réhabilitation militante ?
1 – L’honneur de Pétain .
2 – Grenoble reçoit la visite de Maître Isorni .
II – Confusions de mémoires.
A – Défendre l’Algérie Française au nom de la Résistance ?
B – L’impossible mémoire : l’exemple des STO.
Conclusion générale
I – Poids et choix du passé : les mémoires de la Deuxième Guerre mondiale comme traditions historiques.
A – Les mémoires fortes et rénovées.
1 – Les communistes grenoblois ou la pertinence mémorielle.
2 – De Gaulle en échec à Grenoble.
B – Les mémoires potentielles et en attente.
1 – Esquisses et brouillons.
2 – Appendices mémoriels.
3 – Anémie historique mais survie civique.
C – Les mémoires du ressentiment.
II – La mémoire de la Résistance : pôle de référence et dernier avatar de l’identité culturelle grenobloise ?
A – La Résistance, par définition.
B – Deux mythes en concurrence : Résistance et Modernité.
III – L’avenir de la mémoire de la Résistance à Grenoble. Pistes et perspectives (1964-nos jours).
A – La Résistance, un horizon politique indépassable.
B – Un savoir faire mémoriel : culture et patrimoine résistants.
Bibliographie
Ouvrages
I –La Deuxième Guerre mondiale en France.
A – Approche générale.
B – Vichy et l’Occupation.
C – La Résistance.
D – Exclusion, persécution, répression et Déportation.
E – Libération.
F – Épuration.
II –La Deuxième Guerre mondiale à Grenoble et dans sa région.
A – Approche générale.
B – Vichy, l’Occupation et la Collaboration.
C – La Résistance.
D – Exclusion, persécution, répression et Déportation.
E – Libération.
F – Épuration.
III – Mémoire(s), enjeux de mémoire, identités, images et représentations.
A – Histoire de l’histoire et épistémologie.
B – Enquêter et travailler : aspects de méthode et problématique.
C – Phénomènes de mémoire et représentations : approche globale.
D – Phénomènes de mémoire et représentations : la Deuxième Guerre mondiale.
Sources
Sources écrites
A – Les sources d’archives officielles.
B – Les sources imprimées.
C – Sources éditoriales.
Sources orales
1 – Entretiens avec des acteurs, témoins et responsables d'associations.
2 – Échanges de correspondance et entretiens téléphoniques.
3 – Historiens spécialistes locaux de la guerre, responsables de services publics.
Documents annexes
Table analytique des annexes Pour chaque partie, y compris l’introduction et la conclusion, nous avons choisi de numéroter les annexes à partir de I, afin de gagner en clarté. Les originaux des documents reproduits ici sont souvent dans un mauvais état de conservation (papier pelure, papier carbone, collections publique de la presse souvent consultée, etc.) : nous avons néanmoins essayé de les rendre les plus lisibles possible. Pour les plus endommagés, nous avons choisi de les retranscrire, en respectant au plus juste la dactylographie et la disposition « matérielle » originales. .
Introduction Présentation et définition d’un objet de recherche : épistémologie, méthodologie et déontologie.
Annexe I Histoire et mémoire : une préoccupation du temps (la position de Jean-Michel Djian) Éditorial du Monde de l’éducation, de la culture et de la formation, n° 253, novembre 1997. .
Annexe II Chronologie générale du déroulement de la guerre à Grenoble et dans sa région.
Annexe III La presse américaine rend compte de la libération de la France : le cas de Grenoble Article publié le 2 octobre 1944 dans Life, le supplément hebdomadaire illustré de Time. .
Annexe IV Les associations d’Anciens Combattants et Victimes de Guerre actives à Grenoble et dans le département Liste aimablement fournie par Richard Zaparucha, directeur pour l’Isère de l’Office départemental des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Page 27, un exemple de correspondance avec les associations (en l’espèce, celle des anciens Combattants Prisonniers de Guerre de l’Isère). .
Annexe V Exemple de questionnaire, ou comment mener un entretien avec les anciens Résistants et avec les anciens Déportés.
Annexe VI Le cinéma, d’abord national : le réception de la Bataille du Rail à Grenoble Archives Municipales de Grenoble, 4 H 36. .
Annexe VII Mémoire sur les ondes : l’émission radiodiffusée de la section grenobloise de la Fédération Nationale des Anciens de la Résistance Archives Départementales de l’Isère, 2696 W 18. .
Annexe VIII Le talent de dessinateur d’Hugues Bréhat Musée de la Résistance et de la Déportation. .
Annexe IX Les dessins de la presse quotidienne grenobloise : l’exemple du Réveil en 1946. La guerre s’éloigne Le Réveil, numéro du 22 janvier, 1ère page. Caricature du réputé dessinateur grenoblois Jean Brian. .
Annexe X Les manuels scolaires, relais de la mémoire savante Nous possédons, grâce à la chaleureuse aide de Jeannie Bauvois, une analyse détaillée des six manuels du primaire les plus utilisés dans les années cinquante et soixante, ainsi que des trois (Hatier, Bordas et Delagrave) livres de classe du secondaire les plus prisés par les enseignants. Par manque de place, nous n’en donnons ici qu’un aperçu. ?
Annexe XI Une esthétique de la Libération : l’exemple du poème de Louis A. Robert (septembre 1944) ADI, 2698 W 18. .
Annexe XII Les Nouvelles Technologies en Informatique (NTI) et le chercheur (exemple de procédure sur le serveur Gaumont).
Annexe XIII Les Nouvelles Technologies en Informatique (NTI) et le chercheur : correspondre avec le ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre par la voie électronique.
Partie I La séquence matricielle de la Libération : 1944-1946.
Annexe I Les Diables Bleus, sentinelles des Alpes et d’ailleurs Le Réveil, 20 juillet 1946. .
Annexe II Une iconographie ambivalente : la « Semaine de l’Absent » Dessins tirés de la presse grenobloise. Hiver 1944. .
Annexe III Le combat social des anciens Résistants vu par la presse associative L’écho de la Bièvre et des Chambarands, juillet-août 1945. MRDI. .
Annexe IV Les Juifs à la population grenobloise... Centre de Documentation Juive Contemporaine ; CDL XVIII – 20.
Annexe V Enlèvement des statues grenobloises et éradication mémorielle AMG, 1 M 85. Voir également notre annexe audiovisuelle. .
Annexe VI La concurrence Grenoble/Lyon : qui est Capitale de la Résistance Le Général de Gaulle à Lyon (slnd, achevé d’imprimer le 14 septembre 1944). MRDI. ?
Annexe VII Décorer la Résistance ADI, 13 R 1019. .
Annexe VIII Distinguer la Résistance ADI, 13 R 1019. Souvent, plusieurs propositions s’échelonnent dans le temps : en général, on va vers le plus de simplicité possible et donc vers le plus court. .
Annexe IX Le travail de la CHOLF (Commission d’Histoire de l’Occupation et de la Libération en France) en Isère ADI, 13 R 1042. .
Annexe X Écrire l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale dans l’Isère : les instituteurs mis à contribution ADI, 13 R 1043. .
Annexe XI Une mémoire de la Résistance italienne à Grenoble ADI, 52 M 306. ?
Annexe XII Les « professions de foi mémorielles » des principaux partis politiques grenoblois ADI, fonds en cours de classement. .
Annexe XIII Les catholiques grenoblois et la mémoire longue de la Révolution Française Le Réveil, numéro du 13 juillet 1945, 1ère page. .
Annexe XIV Voltaire, ancêtre et modèle des Résistants communistes Le Réveil, 13 novembre 1944, 1ère page. .
Annexe XV De Gaulle et le Parti communiste : rupture de contrat Le Travailleur Alpin, numéro du 12 septembre 1945. ...
Annexe XVI Victor Hugo à l’origine des Francs-Tireurs et Partisans Français Document tiré de l’ouvrage de Paul Billat, Levés à l’aube de la Résistance Dauphinoise. P.C.F.-Front National-F.T.P.F. dans la Résistance de l’Isère, Sassenage, Éditions Les Imprimeurs Réunis, 1978, 218 pages. .
Annexe XVII Le général en Dauphiné ADI, 54 M 41. .
Annexe XVIII Le général en majesté Le Général de Gaulle dans les Alpes, reportage spécial du journal En avant ! F.F.I. Drôme, sd, (novembre 1944 sûrement). .
Partie II Pratiques, supports et vecteurs de mémoire(s) : la ville comme « espace-mémoire ».
Annexe I Un Peuple se retrouve, un jeu dramatique de Peuple et Culture Bibliothèque d’Étude et d’information de Grenoble. Fonds dauphinois. V(2). 16463. .
Annexe II Célébrer/commémorer le 8 mai ADI, 54 M 41. .
Annexe III Le 18 juin, une cérémonie commémorative militariste ADI, 2696 W 62. ?
Annexe IV Les cérémonies du Vercors : été 1946 Programme officiel inséré dans tous les titres de la presse grenobloise, juillet 1946. .
Annexe V La commémoration unitaire de l’anniversaire de la Libération en 1946 ADI, 2696 W 62. .
Annexe VI Robert Buisson, de la Résistance Unie, vous parle ADI, 2696 W 62. ...
Annexe VII Préserver l’anniversaire du 18 juin, même pendant « l’année terrible » ADI, 2696 W 62. .
Annexe VIII 1947 ou le temps des « Regrets » pour Le Réveil Article du 12 novembre 1947, 1ère page. .
Annexe IX Une constante : les anciens combattants contre le gouvernement Les Allobroges, numéro du 12 novembre 1947. .
Annexe X On ne touche pas à février 1934 2696 W 62. !
Annexe XI 1954 : un millésime particulièrement riche Don de Gustave Estdès. .
Annexe XII 1954 : tout commémorer, trop commémorer Extrait du document précédent. ?
Annexe XIII La CGT grenobloise contre de Gaulle au nom de la défense de la mémoire de la Résistance 2696 W 62. .
Annexe XIV Grenoble rejette de Gaulle L’Humanité, 18 juin 1958, 1ère et 2ème pages.. .
Annexe XV Grenoble, ville-pilote de l’anti-gaullisme L’Humanité, 9 mai 1962. ?
Annexe XVI Les murs de Grenoble pendant la guerre : Vichy s’expose Bulletin Municipal Officiel, 1940, p. 206. .
Annexe XVII Les héros communistes accèdent aux murs de la cité Bulletin Municipal Officiel, 1945, p. 5-7. .
Annexe XVIII Traces et empreintes toponymiques : statistiques. L’exemple de la séance de délibérations du 16 juillet 1948.
Annexe XIX Capitaine Poitau et Lieutenant-colonel Trocard, morts à quel champ d’honneur Bulletin Municipal Officiel, 1954, p. 145. ?
Annexe XX Légiférer et surveiller : l’exemple de la législation d’avril 1947 Extrait du Recueil des Actes administratifs de l’Isère, 1947 p. 214-219. .
Annexe XXI La Commission des Monuments Historiques de l’Isère au travail ADI, 13 T 3/26. .
Annexe XXII Le Docteur Carrier, héros entre tous ADI, 13 T 3/26. .
Annexe XXIII Le Comité chargé de l’érection d’un monument au Commandant Vauban, Préfet de l’Isère 1944-1949 ADI, 13 R 1021. .
Annexe XXIV Savoir convaincre : Chavant pour « Vauban » AMG, 4 H 30. .
Annexe XXV L’enquête de la Commission départementale d’Information Historique pour la Paix en 1984 Documents obligeamment prêtés par M. Zaparucha, directeur pour l’Isère de l’Office départemental des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. .
Annexe XXVI Tout n’est pas « monumentalisable » ADI, 13 T 3/26. .
Annexe XXVII Une auto-histoire naïve : l’exemple du monument de Salagnon Cliché tiré de l’enquête de gendarmerie du major Fouyat menée à la fin des années 1990. .
Annexe XXVIII Tous unis pour notre monument AMG, 4 H 30. !
Annexe XXIX Andry-Farcy et Gilioli associés pour doter Grenoble d’un Monument dédié aux Victimes de la Guerre AMG, 1 M 87. .
Annexe XXX Ode à Valois AMG, 1 M 901. .
Annexe XXXI Les statuts du Musée de la Résistance (et de la Déportation ?) Dauphinoise ADI, 4332 W 180. .
Annexe XXXII Le diorama de la Déportation : une représentation naïve de l’horreur MRDI. .
Annexe XXXIII Élargir le Musée de la Résistance à la Déportation : les statuts de 1978 ADI, 4332 W 180. .
Annexe XXXIV La composition du Comité du Musée de la Résistance Dauphinoise au moment de sa fondation ADI, 4332 W 180. .
Partie III La mémoire de la Deuxième Guerre mondiale à Grenoble (1944/1947-1964) : un enjeu culturel et politique ?
Annexe I La Fédération Nationale des Anciens de la Résistance raconte l’histoire aux Grenoblois ADI, 2696 W 18. .
Annexe II La Résistance se déchire : les réunions de l’Union Départementale des Organisations de Résistance de l’Isère ADI, 2797 W 92. .
Annexe III Le MRP le plus violent ? Au moins dans les mots Le Réveil, 25 avril 1946, 1ère page. .
Annexe IV Les accusations de Grenier vues depuis Grenoble : de Gaulle en accusation Les Allobroges,numéro du 13 novembre 1947, deuxième page. .
Annexe V Prendre la défense de la mémoire de Voitrin MRDI. .
Annexe VI Le RPF, peut-être le plus véhément ADI, 2696 W 146. .
Annexe VII L’Algérie, terre de Résistance ou de reconquête ADI, 4332 W 51. ?
Annexe VIII Les anciens FTP : trop ou pas assez de politique ADI, 2696 W 18. ?
Annexe IX FNDIRP et UNADIF (ré)unis pour former le dernier carré des rescapés Rapport des RG n° 407 du 24 avril 1964 ; ADI, 4332 W 307, « Journée de la Déportation. 1961-1971 ». .
Annexe X Pour ou contre de Gaulle en 1958 Le Dauphiné Libéré, 18 juin 1958. ?
Annexe XI Donner pour ériger le Vercors en lieu de mémoire ADI, 2696 W 75. .
Annexe XII S’attacher le Vercors : les rivalités Drôme/Isère Archives Départementales de la Drôme ; cabinet du préfet. documents transmis par Gilles Vergnon. .
Annexe XIII Novembre 1944 : de Gaulle dans les Alpes mais pas au Vercors, un casus belli mémoriel Le Général de Gaulle dans les Alpes, reportage spécial du journal En avant ! F.F.I. Drôme, sd, (novembre 1944 sûrement) : page de couverture. ?
Annexe XIV L’Amicale des Pionniers et Combattants Volontaires du Vercors Documents aimablement fournis par les services de la préfecture de l’Isère (bureau 336). : une création précoce (1944), une reconnaissance officielle attendue (1952).
Annexe XV Les Pionniers, clef de voûte d’un plateau de mémoire Courrier de Georges Fereyre, président national de l’Association Nationale des Pionniers et Combattants Volontaires du Vercors, le 15 novembre 1996. .
Annexe XVI Représenter l’horreur : les suppliciés du Vercors, par Gimel Gimel (G.), Le calvaire de la Résistance, Grenoble, Éditions Didier et Richard, 1944, non paginé. MRDI. .
Annexe XVII La littérature communiste locale au plus fort de « l’affaire » : des témoins parlent Bibliothèque d’Étude et d’Information de Grenoble ; fonds dauphinois. V 16771. ...
Annexe XVIII Le Vercors, cinquante ans après Le Monde, 20 février 1998, courrier, p. 28. .
Annexe XIX Le Vercors entre histoire, mémoire, muséographie et patrimoine touristique.
Annexe XX La mise en garde du Comité diocésain de Grenoble contre Le Juif Suss ADI, 13 R 1052. .
Annexe XXI Les associations juives grenobloises invitent le maire de Grenoble, qui ne se déplace pas AMG, 4 H 36. .
Annexe XXII Une priorité des associations juives grenobloises : commémorer les combats AMG, 4 H 36. .
Annexe XXIII La Section de Grenoble de l’Union des Étudiants Juifs de France organise le premier Congrès Mondial de l’union Mondiale des Étudiants Juifs Le Réveil, 20 septembre 1946, 2ème page. .
Annexe XXIV L’Alliance Antiraciste des Alpes, au nom de la mémoire AMG, 4 H 36. .
Annexe XXV La Déportation en feuilleton : le dernier épisode du récit de Jean-Georges Reynaud Le Réveil, 25 octobre 1946, 2ème page. .
Annexe XXVI Quel écho pour les tracts du « Bund » à Grenoble AMG, 4 H 36. ?
Annexe XXVII « L’Affaire Finaly » : le rejeu de quelle faille de mémoire Jaquette de l’ouvrage de Moïse Keller, L’Affaire Finaly telle que je l’ai vécue, Paris, Librairie Fishbacher, collection « écrits libres », 1960, 594 p. ?
Annexe XXVIII Quatre exemple de témoignages : la mémoire juive grenobloise cinquante ans après Être Juif en Isère entre 1939 et 1945, MRDI, p. 101-112. .
Annexe XXIX La création de la Section départementale de l’Amicale des Déportés d’Auschwitz et des camps de Haute-Silésie en... 1989 Préfecture de l’Isère, bureau des associations. .
Annexe XXX Quel lieu de mémoire pour la Déportation raciale ? Le complexe du souvenir du parc Paul Mistral Les clichés sont de nous. .
Annexe XXXI Les anciens d’Auschwitz au préfet.
Annexe XXXII Le procès de Barbier, « l’Eichmann grenoblois », en 1965 Le Dauphiné Libéré, 29 juin 1965. .
Annexe XXXIII Présentation d’un témoin : André Gimel, cinéaste-serviteur du maréchal Arnaud Ragon (dir.), Le film que je n’ai pas fait. Journal d’un cinéaste amateur. 1934-1944, Archives Départementales de l’Isère/Conseil Général de l’Isère, Grenoble, Eymond, p. 137-138. .
Annexe XXXIV Gimel, écrivain-cinéaste de l’après-guerre : table de ses cahiers manuscrits et annexe audio-visuelle Arnaud Ragon (dir.), Le film que je n’ai pas fait. Journal d’un cinéaste amateur. 1934-1944, Archives Départementales de l’Isère/Conseil Général de l’Isère, Grenoble, Eymond, p. 139-140 pour la table des matières des cahiers de Gimel ; merci à Arnaud Ragon de nous avoir fourni ces films exceptionnels. .
Annexe XXXV Les Légionnaires de Grenoble, militants de la Pucelle AN, 2 AG 604. .
Annexe XXXVI Placer Grenoble sous la protection de Jeanne AN, 2 AG 604. .
Annexe XXXVII Réhabiliter Jeanne et accéder à une mémoire publique de la « Collaboration » ? L’activisme des Alsaciens-Lorrains de Grenoble AMG, 1 M 87. .
Annexe XXXVIII L’extrême-droite grenobloise, nostalgique de Pétain, brouille le jeu : l’exemple de l’Algérie en 1963 ADI, 6270 W 51. .
Annexe XXXIX Les militaires racontent la vie d’Albert de Séguin de Reyniès ADI, 2696 W 60. .
Conclusion générale
Annexe I Grenoble contre Le Pen au nom de la Résistance : quels moyens d’action Tract distribué pendant la manifestation anti-Front national à Grenoble, décembre 1996. ?
Annexe II Un exemple contemporain de mémoire triviale et commerciale : le Vercors et la Résistance comme arguments de vente (publicité pour un site internet) Télérama, numéro 2608, semaine du 5 janvier 2000, p. 27. .
Annexe III La Deuxième Guerre mondiale dans la région : histoire et/ou patrimoine culturel MRDI. ?
Annexe IV La continuité grenobloise, « capitale de la Résistance », dans le combat contemporain pour les Droits de l’Homme.
ANNEXE V