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Des temps difficiles pour des résistants de Bourgogne, échec politique et répression (septembre 1...
par Chantin Robert
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2000
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Table des matières
Page de titre
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
UNE SEQUENCE CLAIREMENT DELIMITEE
UNE PROBLEMATIQUE PERTINENTE ?
UNE QUESTION ETRANGEMENT BLOQUEE, SINON EN DESHERENCE
DES RESISTANTS AU RISQUE D’UNE SECONDE LIQUIDATION ?
LE TEMPS DE LE FAIRE : POSSIBILITE ET NECESSITE DE CETTE ETUDE
LA PLACE DU CHERCHEUR, OU D’OU PARLER ? A QUI ? COMMENT ?
LES OUTILS DE L’INVESTIGATION : ARCHIVES ECRITES ET ENTRETIENS
MEMOIRE ET HISTOIRE
UNE DEMARCHE A PLUSIEURS DIRECTIONS
PREMIERE PARTIE : UNE SITUATION INITIALE CONFUSE, SUCCEDANT RAPIDEMENT A L’EUPHORIE DE LA LIBERATION
INTRODUCTION
CHAPITRE I : DIFFICULTES DE LA VIE QUOTIDIENNE ET ANGOISSES COLLECTIVES
I-UNE POPULATION CONFRONTEE A DE MULTIPLES DIFFICULTES
1-L’immensité des problèmes matériels
1-1-Des destructions de guerre perturbant profondément la vie économique
1-2 Un appareil de production à bout de souffle ou disparu
1-3-Des échos multiples des désordresmonétaires et financiers : la question des prélèvements opérés par la Résistance
1-4- Même la nature n’y met pas du sien
2-Un casse-tête quotidien pour la population
2-1-Outre les problèmes de ravitaillement alimentaire, ce sont des pénuries de tous ordres qui pèsent sur la vie quotidienne.
2-2- Des goulets d’étranglement multiples
2-3- Des situations révélant de multiples dysfonctionnements
II- UN MORAL FLUCTUANT, LE RETOUR D’UNE CERTAINE AGITATION SOCIALE
1-De la Libération à la fin du conflit, l’influence de la situation militaire
1-1- Une déception grandissante
1-2- Des préoccupations qui passent au second plan pendant le conflit
2- Une population traversée de puissantes “ émotions ”
2-1- Des psychoses nourries des souvenirs de guerre
2-2- Le réveil d’une certaine agitation sociale
2-3- Les rapports parfois difficiles avec les troupes alliées
CHAPITRE 2 : MULTICIPLICITE DES POUVOIRS, UNE TRANSITION POLITIQUE QUI S’ANNONCE DIFFICILE
I-DES SITUATIONS DE FAITS DE GUERRE AUX DEBUTS DU RETABLISSEMENT DE L’ORDRE REPUBLICAIN
1-Au sein du combat libérateur, la préparation de la séquence suivante
2- Aux jours de la Libération, cohabitation de centres de pouvoir multiples, parfois concurrents, issus de processus différents
II-DE FREQUENTES QUERELLES D’AUTORITE
1- Les problèmes ravitaillement, souvent au centre de conflits
2- Des intervenants multiples dans le maintien de l’ordre
3-Abus de pouvoirs et règlements de comptes
III-DE MULTIPLES ATTENTATS, DE SEPTEMBRE 1944 A 1946
1-La nature du phénomène
2-Des motivations et objectifs divers
IV-LES MILICES PATRIOTIQUES, INSTRUMENT DE PRISE DE POUVOIR OU ENTREPRISE MEDIOCRE ?
1-Une naissance confuse et ambiguë
2-Des actions limitées
3-Une valeur médiocre, parfois douteuse, de l’aveu même des initiateurs
4-Une dissolution en ordre dispersé
CHAPITRE 3 :UNE SITUATION PERMETTANT L’INTRUSION DE PERSONNAGES TROUBLES
I- LUCIEN DOUSSOT, PETIT TRUAND, GESTAPISTE, CHEF DE MAQUIS
1-Itinéraire d’un aventurier se mettant au service de la Gestapo lyonnaise
2-L’agent double
3-De la Gestapo au maquis
4-Beaucoup d’interrogations sur le rôle et le jeu d’un tel personnage
II- LE “ COLONEL ALAIN ”, ESCROC, MYTHOMANE, CHEF FFI
1- Une prise en compte éclairante
2- Un parcours fulgurant
2-1- Premiers contacts
2-2- Une carrière “ brillante ”
3- Derrière une façade prestigieuse, une piètre réalité
3- 1- Il ment sur son identité et ses origines
3- 2 – Il ment sur son parcours intellectuel
3- 3- Il ment sur ses états de service militaires et résistants
3- 4- Il ment en permanence sur ses relations et ses soutiens, se servant de cela pour en constituer de bien réels
4- Une capacité bien réelle de se constituer des soutiens locaux protecteurs
5- Des gens lucides
6- Comment cerner le personnage Charles KALIS ?
6-1- Un imposteur et un escroc
6-2- Une capacité à utiliser les situations pour tisser des liens
7- Un ultime soupçon
III- UN “ NAPOLEON ” DANS LA RESISTANCE NIVERNAISE
1-L’étrange libération de la préfecture de la Nièvre
2-La fin d’un parcours semé d’embûches, d’interrogations, et de comportements surprenants.
3-Des controverses prolongées
4-Un ressort majeur : l’anticommunisme
IV- UNE RESISTANCE ICAUNAISE INFILTREE PAR L’ABWEHR
1-Le capitaine JO, usurpateur, agent double
1-1-Un FTP brouillon et trop zélé ?
1-2- L’agent double démasqué, éliminé
2-DUPRE-GILHO une pièce maîtresse du dispositif allemand en France
3-Le commandant BARDET, un agent de l’Abwehr dans l’état-major FFI
4-Une infiltration diversifiée
CHAPITRE 4 : LES ALEAS D’UNE EPURATION LENTE ET MAL CIBLEE
I-LE RESULTAT INEVITABLE DE LA COLLABORATION, DEVENU ENJEU POLITIQUE
1-La légitimation par les organes de la France libre
2-L’épuration légalisée
3-Préoccupations matérielles et agitation politique
4-Un problème bien réel
5-Parmi les facteurs de cette situation, le poids des difficultés matérielles
II-L’AFFAIRE MARSAC, MEURTRE RITUEL OU LIQUIDATION ORGANISEE ?
1-Une épuration d’une lenteur exaspérante
2-Un procès à nouveau repoussé
3-Un après-midi de chien
4-Eléments d’interprétation, échos et enjeux d’une sale affaire
CHAPITRE 5 : UNE OPINION DEÇUE, DESORIENTEE
I-LA PERCEPTION DE LA SITUATION PAR LE SEUL SOUS-PREFET COMMUNISTE DE LA REGION
1- Henri VITRIER, sous-préfet communiste d’Autun
2- Une population rapidement troublée
II-L’EVOLUTION DU RAPPORT DE LA POPULATION AUX QUESTIONS POLITIQUES
1-Une opinion divisée, partagée entre épuration et souci de paix civile
2-Un impact électoral fort
3-Un repli national
III-L’IMMENSE DECEPTION DES DEPORTES
PARTIE II UNE TRANSITION POLITIQUE DELICATE
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : LES COMITES DE LIBERATION
I-UNE NAISSANCE AMBIGUË
1-Les bases réglementaires
2- Une situation délicate pour les CDL
3- Le rapport complexe avec les conseils municipaux et généraux
4- La composition des CCL et CLL
II-DES COMITES TARAUDES PAR LES DIVISIONS POLITIQUES
1-Le prolongement des rivalités et fractures des temps de guerre
2-Des comités enfermés dans les joutes électorales
3-L’épuration difficile, pour des comités submergés par la gestion quotidienne
4- Des comités absorbés par des taches de gestion quotidienne
III-LES ETATS GENERAUX DE LA RENAISSANCE FRANCAISE
1-La préparation des Etats généraux de la Renaissance française
2-Rédaction des cahiers de doléances
3-Le contenu des cahiers de doléances
4-Des prolongements très limités
CHAPITRE 2 : EN SAONE-ET-LOIRE, UNE RESISTANCE PUISSANTE, DES CHEFS DE MAQUIS SOUS-PREFETS, RAPIDEMENT ECARTES.
I-UNE SITUATION INITIALE COMPLEXE ET RICHE
1-Un département coupé en deux
2-Une Résistance précocement organisée, active, diverse
3-Les difficultés du printemps 1944, favorisant l’émergence d’hommes nouveaux
4-La préparation de la transition politique : la mise en place du CDL clandestin
II-UN CORPS PREFECTORAL ISSU DES ORGANISATIONS RESISTANTES
1-A la recherche d’un préfet
2-Quatre sous-préfets issus des structures résistantes
3-Claude ROCHAT, un sous-préfet flamboyant et interventionniste
3-1- Des qualités héritées du combat libérateur
3-2- Savoir anticiper la Libération
3-3- Un sous-préfet “ insupportable ” Lui même s’attribue, non sans quelque délectation, ce qualificatif. Les annotations parfois exaspérées de DREVON sur ses rapports montrent que c’est bien ainsi qu’il était perçu depuis la préfecture.
3-4- “ Viré sans solde ”
4-Henri VINCENT, du tableau noir à la sous-préfecture de Louhans, via le maquis
4-1-Un instituteur modeste plongé dans la guerre
4-2- Le sous-préfet des gens de Bresse
4- 3- L’exil alsacien
4-4-Une figure limpide de républicain
5-Pourquoi de telles situations ? Hypothèses politiques
5-1-Des hommes devenus “ insupportables ”
5-2-Des hommes nécessaires avant de devenir “ inutiles ” Louis ESCANDE, entretien cité.
5-3-Y avait-il une place, dans l’Etat restauré, pour de tels hommes ?
CHAPITRE 3 : DES LUTTES D’APPAREILS INTENSES, MOUVEMENTS ET PRESSE ENJEUX DE POUVOIR
I-DIVISIONS ET RECOMPOSITIONS DANS LES MOUVEMENTS DE RESISTANCE
1- L’illusion de l’unité
2-L’échec de la fusion FN-MLN mène à une grande confusion
3-Le mouvement brownien des organisations non communistes
II-LES PARTIS REPRENNENT LE CONTROLE DE LA VIE POLITIQUE
III- LA PRESSE, ENJEU POLITIQUE
CHAPITRE 4 : DES COMMUNISTES EN DIFFICULTES AVEC LEUR PARTI
I-DES CADRES IMPORTANTS MIS AU PILORI
1-Antoine TISSIER, un cadre communiste interné, maquisard, dans la figure du traître
1-1-Mineur, délégué, militant communiste Sauf indication contraire, les informations sont issues du fils d’Antoine TISSIER, Roger, qui a constitué un dossier de documents concernant son père, afin de faire reconnaître qu’il fut sans discontinuité un militant fidèle.
1-2-Au feu des drames de 1939-1941
1-3-Une libération à l’origine des difficultés de TISSIER
1-4-Le résistant
1-5-A nouveau un paria
1-6-Une mémoire douloureuse
2- Marcel ASMUS, cadre régional “ venu d’ailleurs ”, brutalement évincé dès 1945
2-1- : L’itinéraire classique d’un militant ouvrier devenu révolutionnaire professionnel Les éléments biographiques concernant Marcel ASMUS proviennent sauf autre indication d’un document établi par lui-même à la demande de J.P.SCOT, confirmés par son épouse Paulette, entretien du 1er septembre 1997. :
2-2-L’année 1945 : du comité central à la chute
2- 3- De l’éloignement à l’exclusion
2- 4 - La quête pathétique d’une réintégration
2- 5- Sens d’un dossier d’exclusion
II-DE JEUNES MILITANTS RAPIDEMENT ECARTES
1-Marcelle DENIS et André BLANC, jeunes résistants communistes, balayés par la crise titiste
2-Max NEVERS, de l’apprenti boucher communiste au chef d’entreprise, via la Résistance et la Déportation.
2-1-Un enfant du peuple
2-2-Résistant, déjà responsable
2-3-Du Struthof à Dachau
2-4-A nouveau cadre politique
2-5-Chef d’entreprise et “ communiste de cœur ”
III-DES SITUATIONS OU DES DIRIGEANTS SE RETROUVENT EN DEPHASAGE AVEC LA LIGNE OFFICIELLE DU PCF
1- Camille VAILLOT dit “ le Dus ”, mineur communiste de Montceau-les-Mines
1-1-De l’enfance à la mine, déjà engagé
1-2-Au cœur des situations créées par le Pacte germano-soviétique
1-3-Résistant, puis déporté politique
1-4-L’engagement enthousiaste dans la reconstruction et les grèves de 1948
1-5-Un meneur sans responsabilités à sa mesure
1-6-L’homme de métier, toujours engagé, une figure originale et complexe
1-7-Un dirigeant naturel, tenu en marge
1-8-Une mémoire en travail
2-Henri PERNETTE, un secrétaire fédéral original
2-1-Avant la guerre, les tribulations d’un homme du terroir
2-2-Des incertitudes initiales au combat libérateur
2-3-Au cœur d’une région résistante
2-4-Un secrétaire fédéral irrespectueux
3-Rémy BOUTAVENT, instituteur rural, député, en délicatesse avec l’appareil fédéral
3-1-L’enseignant, dans les tempêtes des années 30
3-2- D’une “ drôle de guerre pas si drôle que ça ” à l’oflag
3-3- Prisonnier
3-4-Militant, élu, au cœur des questions politiques de l’après Libération
IV- LOUIS ET SACHA WALCZACK, OU RETOURNER EN POLOGNE, “ CONSTRUIRE LE SOCIALISME ”
1-Polonais de France
2-L’aventure maquisarde
3-Un bref après-guerre en France
4-Serviteurs d’un “ Etat policier ”
5-Un accueil sans enthousiasme
V-UN EXEMPLE DE DIFFICULTE : LES RELATIONS MAL CONTROLEES AVEC LES ORGANISATIONS FEMININES
VI-UN PCF MOINS HOMOGENE QUE CE QU’IL VEUT FAIRE APPARAITRE, MOINS MONOLITHIQUE QU’IL N’EN A ETE DIT
PARTIE III DU MAQUIS A L’ARMEE REGULIERE DES SOLDATS DE L’AN II ?
CHAPITRE 1 : GENESE ET ORGANISATION DE L’AMAGAME
I-L’AMALGAME, PENSE ET REALISE PAR LE GENERAL DE LATTRE DE TASSIGNY
1- Une continuité de préoccupation
2-De l’Afrique à Lyon
3-Construire une armée nationale
II-EN AFRIQUE, NECESSITES ET CONTRAINTE D’UN PREMIER AMALGAME
1-Un héritage complexe et difficile à gérer
2-Des décisions brutales
3- Un souci permanent : la formation
III-DE LA PREPARATION A L’AMALGAME A LA PREPARATION DE L’AMALGAME
1-Une relève nécessaire
2-Qui mobiliser ?
IV-DE LA PROVENCE A LA BOURGOGNE : LA GENESE FINALE DU PROJET (AOUT-SEPTEMBRE 1944)
1-La confirmation des capacités de la Résistance
2-Evolutions des positions et du cadre réglementaire
3- Des réactions diverses au projet d’amalgame
CHAPITRE 2 : COMPLEXITE ET DIFFICULTE DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’AMALGAME
I-L’ARMEE TRADITIONELLE EST PRESENTE CHEZ LES FFI : L’EXEMPLE DU 5e REGIMENT DE DRAGONS DE MACON
II-LA MISE EN ŒUVRE DE L’AMALGAME SE HEURTE A DE NOMBREUSES DIFFICULTES
1-La difficile intégration du maquis SERGE au 2e BCP
2-La crise entre le général de LATTRE et le colonel SCHNEIDER
III-LES ARRIERE PENSEES POLITIQUES DE L’AMALGAME
IV-QUE FAIRE DES JEUNES CHEFS DE MAQUIS ?
1-Deux chefs de maquis de 20 et 23 ans
2-Claude MONOD, chef régional évincé
CHAPITRE 3 : QUE FAIRE DES FFI INTEGRES ?
I-QUELS CRITERES A L’INTEGRATION ?
1-Une conception quelque peu extensive , l’engagement comme rédemption ?
2-Le traitement des cadres d’active en congé d’armistice
II-LE BRASSAGE PERMANENT DES UNITES D’ORIGINE FFI AU SEIN DE LA 1ère ARMEE
1-Le cadre réglementaire
2-Le brassage des unités issues des maquis de Bourgogne
III-LA GRANDE MISERE MATERIELLE DES UNITES D’ORIGINE FFI :
1-Des cantonnements de fortune
2-Un équipement de misère, avant les dotations réglementaires
3-Des combattants longtemps limités à l’armement du maquis
IV-LE ROLE AMBIGU DES UNITES MAINTENUES HORS DES ZONES DE COMBAT
1-En période de transition, des attributions mal définies
2- Comportements et relations avec la population
V-LES CONDITIONS DE L’ENGAGEMENT AU COMBAT : DES SACRIFIES ?
1- La formation au sein des écoles de cadres
2-Les différentes formes d’engagement au combat
2-1- Pauvres parmi les pauvres : les combattants des poches de l’Atlantique
2-2- La situation guère plus enviable des unités montant la garde sur la frontière suisse
2-3- La terrible bataille d’Alsace
CHAPITRE 4 : LE 4e CHOC, UNE UNITE PRIVILEGIEE ?
I-DES MAQUIS AU COMMANDO DE CLUNY
1- Des retrouvailles émouvantes et prometteuses
2- La constitution du Commando de Cluny
II-UNE FORTE IMPLICATION EN DE TERRIBLES COMBATS
1-Une unité malmenée
2-Positions défensives et initiatives offensives
3-Le précédent du barrage de Champagney
III-COMMANDO DE CHOC, AVEC UNE MARRAINE DE PRESTIGE
1- Une forme particulière d’amalgame
2- Fanions et insigne
3-Fin de guerre et séjour sur les rives du Lac de Constance
IV-MEMOIRE ET MYTHE
1-Un regard plus ou moins distancié
2-La construction d’une mémoire collective
3-Au sein de cette mémoire collective, le mythe
CHAPITRE 5 : UNE REFERENCE HISTORIQUE LEGITIME OU ILLUSOIRE ?
I-L’AMALGAME DE 1793-1794 ET LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT REVOLUTIONNAIRE
1-Une armée étroitement soumise au pouvoir politique
2-Une armée révolutionnaire
3- L’amalgame
II-EN 1944-1945, UN AMALGAME INVERSE ?
1-Une situation initiale très différente
2-Des troupes maintenues dans des rôles le plus souvent subalternes
3-Ne leur restait alors que d’être reconnus comme de vrais soldats
4-Le mythe au secours de la mémoire
PARTIE IV UN TERRAIN FAVORABLE A UNE VERITABLE REPRESSION CONTRE DES RESISTANTS
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : L’AFFAIRE PHILIPPOT
I-EMILE PHILIPPOT,RECIT D’UNE VIE : UN PARCOURS CHAOTIQUE Sauf indication contraire, tous les éléments biographiques concernant PHILIPPOT, les témoignages et documents annexés proviennent des archives du Comité PHILIPPOT, détenues par Robert SIMON.
1-Une famille d’ouvriers carriers, résistants dès 1942
2-Le résistant sédentaire
3-Le résistant clandestin
4-Un résistant aux mains des Allemands
II-LE PROCES CONTROVERSE DE 1945 AVANT L’OUBLI
1-Devant la Cour de Justice de Dijon, PHILIPPOT un “ faux résistant ” ?
2-Un homme abandonné
3-Un procès “ monté de toute pièce ” ?
4-Une chape de silence sur PHILIPPOT
III-UNE CAMPAGNE DE SOUTIEN TARDIVE
1-Des prémices isolées :
2- Une campagne de collecte de témoignages en faveur de PHILIPPOT
3-L’organisation de la campagne de soutien
4- La stratégie de la défense : que demander pour PHILIPPOT ?
5- Une situation mal vécue par le détenu :
IV- LE PROCES DE NANCY
1-Inculpés et chefs d’inculpation
2-Les témoignages à charge:
2- 1- Guy CHEVALIER, lieutenant d’Henri CAMP
2- 2- La charge brutale d’André MOULINIER-CASSE-COU
3- La position distanciée du lieutenant-colonel PIERRET (annexe n°56 bis)
4- Témoignages à décharge et plaidoirie
5- Le verdict et les réactions
6- Une campagne à deux objectifs
7- Le dernier avatar des poursuites contre le “ groupe de Semur ”
V- UN PARCOURS SINGULIER, REVELATEUR DE REALITES DE PORTEE GENERALE :
1-L’attitude des forces de police et de gendarmerie
1-1- Dès le 20 mai 1943, PHILIPPOT se trouve en délicatesse avec la gendarmerie et la police.
1-2- La Brigade de Gendarmerie de Semur-en-Auxois : l’affaire BOCHER et le rôle du capitaine NOBLE :
2- L’attitude de la magistrature
2-1- Le rôle du juge VOISENET
2-2- Le rôle du juge BOUCHARD
2-3-Un véritable acharnement judiciaire
3- A travers le parcours de PHILIPPOT, la question du maquis
CHAPITRE 2 : DEUX AUTRES SITUATONS LIEES AU MAQUIS
I-FRANÇOIS FLAMAND-MARIUS, CHEF DE MAQUIS DISSIDENT, FACE À LA JUSTICE MILITAIRE
1-De Grenoble à la Bresse
2-Premiers pas, avant le débarquement
3-Après le débarquement, en un territoire quasiment libéré
4-Le dissident, “ seigneur de la guerre ”
5-Combattu, arrêté, emprisonné par ses chefs
6-Le procès de Dijon 9-13 mars 1948
7-Le procès de Lyon, fin de l’affaire MARIUS
8-Une mémoire crispée, volontiers agressive
9-Une affaire touchant à des aspects décisifs de l’histoire de la guerre de maquis
II-ROBERT SERAUT, DE LA RESISTANCE AUX PRISONS DE LA REPUBLIQUE
1-Un jeune communiste résistant
2-Un maquisard peu actif
3-Prisonnier, déporté
4-A nouveau militant
5-Face à la justice
6-Une défense tardive, venue d’ailleurs
CHAPITRE 3 : DES RESISTANTS JUGES POUR DES FAITS POSTERIEURS A LA LIBERATION
I-ANTOINE BAR-LE BARBU , LIEUTENANT FTP, ASSASSIN OU HEROS ?
1-Mineur devenu maquisard
2-Une sale affaire sur le dos
3-Face à la justice
4-“ Il n’y a pas assez eu de BARBU ”
II-TRAVAUX FORCES POUR DES HOLD-UP
1-Polonais de France, maquisard
2-Les dérapages de l’été 1945
III-J.P. KABACINSKY, UN RESISTANT POLONAIS CONDAMNE A MORT EN 1948
1- Un jugement inique
2-Des hommes “ indéfendables ” ?
3-Un écho lointain, en terme de bilan politique
IV-ROUSSEAU, BALDASSARI, EXBRAYAT, FFI LANGUEDOCIENS DEVANT LA JUSTICE DE DIJON
1-Des cas pris en compte tardivement
2-La campagne de soutien
3-Le procès
V-DANS UN CONTEXTE DE HARCELEMENT, UN OUBLIE, GASTON COUVERT
CHAPITRE 4 : DES SITUATIONS DIFFICILES, RESULTANT D’UN PASSE PROCHE, GENERATRICES D’UNE MEMOIRE DOULOUREUSE
1-Les circonstances en cause
2-Des hommes précocement engagés dans le combat résistant
3-Une justice étonnamment brutale et inégale
4-Des soutiens sous conditions
5-Une mémoire repliée ou crispée, toujours douloureuse
PARTIE V UNE DEFAITE POLITIQUE RAPIDE, DETERMINANTE DANS LA CONSTRUCTION DE LA MEMOIRE RESISTANTE
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : DES RESISTANTS EN HETEROGENEITE
I-DES RESISTANTS RAPIDEMENT COUPES D’UNE OPINION DESORIENTEE, TOURNEE VERS D’AUTRES PREOCCUPATIONS QUE LE CHANGEMENT POLITIQUE
II-DES RESISTANTS DESTABILISES, DEPHASES, DEPITES
III-DES HOMMES HETEROGENES AUX PROCESSUS DE RESTAURATION
CHAPITRE 2 : LE PCF, UNE GRANDE FORCE CONSERVATRICE ?
I-DE LA POLITIQUE D’INSURRECTION NATIONALE AU RALLIEMENT AU PARLEMENTARISME : UNE CONTINUITE ?
II-L’APPAREIL CONTRE LES HOMMES
III-LE TRAITEMENT BUREAUCRATIQUE DES QUESTIONS POLITIQUES DELICATES
IV-PAR QUOI PASSA LA VICTOIRE DE LA POLITIQUE DE L’APPAREIL
CHAPITRE 3 : FORMES ET ENJEUX DE LA MEMORIALISATION
I-LES TRACES MATERIELLES, ENJEUX DE MEMOIRE, ENJEUX POLITIQUES
1-Premières initiatives et obstacles réglementaires : les cas de Clamecy et Luzy(Nièvre).
2-Quelles traces matérielles, de quelle mémoire, à l’initiative de qui, face à quelles réticences ?
2-1-Incertitudes en Nièvre
2-2-Diversité des formes de mémorialisation en Saône-et-Loire
3-La matérialisation de la mémoire au choc des fractures politiques des années de guerre froide
II-L’HOMMAGE RITUALISE, LA DOULEUR ET LE SOUVENIR PATRIMONIALISES
1-Le PCF et l’usage de la figure du martyr, symétrique positif de celle du traître
2-Les rituels commémoratifs
CHAPITRE 4 : FACE A L’ECHEC, MEMOIRE INDIVIDUELLE ET FORMES ORGANISEES DE LA MEMOIRE
I-LES FORMES INDIVIDUELLES DE LA MEMOIRE
1-Une mémoire fidèle, apaisée, baignée de générosité humaniste :
2-Une mémoire militante :
3-Une mémoire de l’exigence de vérité :
4-Une mémoire vitupérante :
5-Une mémoire détachée :
6-Une mémoire amère et repliée :
7-Une mémoire douloureuse, porteuse d’une volonté de réhabilitation :
II-LES ASSOCIATIONS, SIGNE D’UNE DEFAITE POLITIQUE, ENJEUX DES FRACTURES IDEOLOGIQUES, VERS LEUR FIN ?
1-Dans la Nièvre, une scission au sein de l’ANACR
2-En Saône-et-Loire, une ANACR multicolore
III-VERS LA FIN ?
CONCLUSION
DEFAITE IL Y EUT :
CE QUI FUT DEFAIT :
CEUX QUI FURENT DEFAITS :
BIBLIOGRAPHIE
SOURCES ECRITES NON PUBLIEES
SOURCES PUBLIQUES :
ARCHIVES NATIONALES :
SERVICE HISTORIQUE DE L’ARMEE DE TERRE :
ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE COTE-D’OR :
ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA NIEVRE :
ARCHIVES DEPARTEMENTALES DU RHONE :
ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE SAONE-ET-LOIRE :
ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE L’YONNE :
ARCHIVES MUNICIPALES DE DIJON :
SOURCES PRIVEES :
SOURCES ECRITES PUBLIEES
OUVRAGES OU ECRITS AUTOBIOGRAPHIQUES A CARACTERE DE SOURCE PORTANT SUR L’HISTOIRE DE LA REGION:
OUVRAGES EN PARTIE AUTOBIOGRAPHIQUES A CARACTERE DE SOURCE, DE PORTEE GENERALE OU PORTANT SUR D’AUTRES REGIONS :
PRESSE :
SOURCES ORALES
OUVRAGES PORTANT SUR LA PERIODE DE GUERRE, UTILES A L’INTELLIGIBILITE DES DONNEES ET ENJEUX DE LA LIBERATION
OUVRAGES GENERAUX PORTANT SUR LA PERIODE 1944-1953
TRAVAUX PORTANT SUR LES DONNEES ET ENJEUX DE LA PERIODE ETUDIEE
REFLEXIONS SUR LA MEMOIRE
REFLEXIONS SUR L’HISTOIRE ET SES METHODES, SES RELATIONS AVEC LES DISCIPLINES VOISINES
Annexe