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Pour une lecture anthropologique de l'œuvre littéraire
par TOURREL Jean-Paul & GERFAUD Jean-Pierre
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2000
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Table des matières
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Tableaux
Page de titre
Remerciements
Introduction
0.1. Historique de la démarche.
0.2. Problématique de la thèse.
0.3. Les hypothèses de travail.
Volume I. De l’anthropologie du texte, de la lecture et des approches textuelles
Partie 1. Pour une anthropologie du texte et de la lecture
Chapitre 1. Analyse de la situation de l’enseignement de la lecture de l’œuvre litteraire au lycée
1.1 L’apparente homogénéité des lectures des élèves-lycéens.
1.2. Le décalage entre les lectures des lycéens et les propositions de leurs enseignants.
1.3. Les enseignants français, des didacticiens de la lecture dans l’embarras.
1.4 Les instructions officielles : de la culture, comme transmission, à la culture individuelle.
1.5. Quelle culture la formation littéraire construit-elle ?
Chapitre 2. De l'anthropologie du texte : de l'anthropologie, des sciences humaines et de la litterature
2.1. Nécessité d’un objet à lire.
2.2. Définition anthropologique de la culture.
2.3. Définition de l'anthropologie : De l'anthropologie et de ses rapports aux productions humaines.
2.3.1 Le champ anthropologique comme science de l'homme.
2.3.2. L'objet anthropologique.
2.3.3. La méthode en anthropologie.
2.4. Nature du fait anthropologique.
2.4.1. Scientificité du fait.
2.4.2. Récurrence du fait anthropologique.
2.4.3. Complexité du fait anthropologique .
2.4.4. Paradoxe du fait anthropologique.
2.5. Du texte comme fait anthropologique.
2.6. Du rapport entre l’anthropologie et les autres Sciences Humaines et de l’apport de leur analyse à la définition anthropologique du texte.
2.6.1. Du rapport entre l'économie et le texte littéraire.
2.6.2. Du rapport entre la sociologie et le texte littéraire.
2.6.3. De l’histoire du fait littéraire à son anthropologie.
2.6.4. Apport de la psychologie à l’approche anthropologique du texte.
2.6.5. Linguistique et anthropologie du texte littéraire.
2.6.6. Psychologie cognitive, pensée symbolique et anthropologie du texte littéraire.
Chapitre 3. De l’anthropologie de la lecture à la lecture anthropologique, ou des conditions de l’apprentissage de la lecture en lycée et des enjeux de celui-ci
3.1. L'apprentissage de la lecture de l’oeuvre littéraire, un fait complexe et un fait anthropologique.
3.1.1. L'acte de lecture de l’oeuvre littéraire, un fait complexe.
3.1.2. L'acte complexe de la lecture et de son apprentissage, un fait anthropologique.
3.2. De l'apport des Sciences Humaines et de l'anthropologie à une définition des enjeux de l'apprentissage de l'acte de lecture.
3.2.1. L'acte de la lecture et son apprentissage, un acte social. Contribution de la sociologie.
3.2.2. L'acte de la lecture et son apprentissage. Contribution de la linguistique et de la sémiologie.
3.2.3. L'acte de la lecture : les enjeux d'une initiation. Contribution de la psychologie et de la psychanalyse.
3.2.4. L'acte de la lecture, un processus mobilisant différents acteurs pour un même rituel. Contribution de l'anthropologie.
3.2.5. Mythe, pensée symbolique et culture : l'enjeu anthropologique de l'acte de la lecture et de son apprentissage.
3.2.6. L'acte de la lecture et son apprentissage, une initiation à l'intelligibilité du religieux.
3.2.7. L'acte de lecture et son apprentissage, une initiation à l'herméneutique de la lecture.
3.3. La lecture anthropologique : définition provisoire.
3.3.1. Définition provisoire.
3.3.2. Application sommaire d’une lecture anthropologique à l’œuvre de J. Gracq, Le roi pêcheur.
Partie 2. Des approches textuelles, de leurs limites théoriques, de leurs limites pédagogiques et de leurs limites anthropologiques
Chapitre 4. De l’utilisation des approches textuelles qui constituent la sociocritique, de leur nécessité et de leurs limites, ou des conditions d’une saisie du texte comme fait social
4.1. Présentation historique de la démarche sociocritique et des modèles qui la constituent.
4.1.1. Des origines à György Lukacs.
4.1.2. Lucien Goldmann.
4.1.3. Louis Althusser.
4.1.4. Pierre Bourdieu.
4.2. Application de l’approche sociocritique au roi pêcheur de Julien Gracq.
4.2.1. Choix des modèles pour une approche sociocritique.
4.2.2. Application de modèles permettant une analyse sociologique de la société explicitement représentée dans l’œuvre.
4.2.3. Application de modèles permettant d’élucider divers rapports entre l’œuvre et le contexte social qui a environné sa production.
4.3. Evaluation des mérites et des limites de l’approche sociocritique.
4.3.1. Enquêtes auprès d’enseignants de Français.
4.3.2. Les mérites et les limites de l’approche sociocritique.
Chapitre 5. De l’utilisation des approches textuelles, structurale et sémiotique, de leur nécessité et de leurs limites, ou des conditions d’une saisie du texte comme fait en soi
5.1. De l’utilisation de l’approche structurale.
5.1.1. Texte et structure.
5.1.2. La méthode structurale macroanalytique.
5.1.3. Application de la méthode structurale selon Lévi-Strauss au roi pêcheur de Julien Gracq.
5.1.4. Application au roi pêcheur de la méthode structurale microanalytique selon Jakobson et Lévi-Strauss.
5.1.5 Evaluation des mérites et des limites de l'approche structurale.
5.2. De l’utilisation de l’approche sémiotique.
5.2.1. Aperçu historique de la démarche sémiotique.
5.2.2. Définition du texte selon l’approche sémiotique.
5.2.3. Application des différents modèles sémiotiques au roi pêcheur de Julien Gracq.
5.2.4. Evaluation des mérites et des limites de l’approche sémiotique.
Chapitre 6. De l’utilisation des approches thématique, psychocritiques et mythocritique, de leur nécessité et de leurs limites, ou des conditions d'une saisie du texte comme fait imaginaire et symbolique
6.1. De l'utilisation de l'approche thématique.
6.1.1. Présentation de l’approche thématique.
6.1.2 Application de l’approche thématique au roi pêcheur de J. Gracq.
6.1.3. Evaluation des mérites et des limites de l’approche thématique.
6.2 Approches psychologique et psychocritique.
6.2.1. Approche par les typologies psychologiques.
6.2.2. Approches psychocritiques.
6.2.3. Application au roi pêcheur de J.Gracq des typologies psychologiques et des approches psychocritiques.
6.2.4. Evaluation des mérites et des limites des approches psychologiques et de l'approche psychocritique.
6.3. De l’utilisation de l’approche mythocritique.
6. 3. 1. Aperçu historique de la démarche mythocritique.
6.3.2. Application de l’approche mythocritique au roi pêcheur de J. Gracq.
6.3.3. Evaluation des mérites et des limites de l’approche mythocritique.
Volume II. Pour une lecture anthropologique comme discours fondateur du texte, de la personne du lecteur et de sa culture
Partie 3. Pour une lecture anthropologique comme discours fondateur du texte
Chapitre 7. D’une lecture qui, juxtaposant diverses approches d’un même texte et spécifiant les indices saisis et l’objet construit par chaque approche, permet la définition de leur rapport respectif au texte et à l’anthropologie, ou des conditions d’une délimitation du champ anthropologique de chaque approche textuelle
7.1. De l’acte de la lecture qui, en prenant des indices, fait de l’œuvre littéraire un objet.
7.1.1. La notion d’objet.
7.1.2. Indice et signe.
7.1.3. La lecture comme prise d’indices.
7.1.4. L’oeuvre littéraire devenue objet par la lecture.
7.2. De chaque approche faisant de l’oeuvre littéraire un objet, à partir de ses propres indices.
7.2.1. L’approche structurale fait du texte un objet structuré.
7.2.2. L’approche sémiotique fait du texte l’objet d’une description manifestant les conditions de production de son sens.
7.2.3. L’approche sociocritique fait du texte un objet social produit par une société à un moment donné de son histoire.
7.2.4. L’approche psychocritique fait du texte un objet symbolique, révélateur d’une psyché humaine.
7.2.5. L’approche thématique fait du contenu du texte un objet formel, marque spécifique d’un auteur.
7.2.6. L’approche mythocritique fait de l’oeuvre un objet en relation avec un mythe.
7.3. Du rapport entre l’anthropologie et les diverses approches textuelles, qu’elles considèrent l’œuvre en elle-même, dans ses rapports avec d’autres œuvres, ou avec le contexte.
7.3.1. De l’approche thématique du texte à son anthropologie.
7.3.2. Du rapport de l’anthropologie avec l’approche structurale.
7.3.3. Du rapport de l’anthropologie avec l’approche sociocritique.
7.3.4. Du rapport de l’anthropologie avec l’approche mythocritique.
7.4. De la juxtaposition des diverses approches, de la représentation de l’objet anthropologique à travers chacune d’elles et des limites théoriques de cet objet. Application au Roi pêcheur.
7.4.1. Application de l’approche thématique au texte et limites d'une représentation de l'objet anthropologique ainsi dégagé.
7.4.2. Application de l’approche structurale au texte et limites d'une représentation de l'objet anthropologique ainsi dégagé.
7.4.3. Application au texte des différentes approches qui constituent la sociocritique et limites d'une représentation de l'objet anthropologique ainsi dégagé.
7.4.4. Application au texte de l'approche mythocritique et limites d'une représentation de l'objet anthropologique ainsi dégagé.
7.4.5. Application au texte des approches qui constituent la psychocritique et limites d'une représentation de l'objet anthropologique ainsi dégagé.
7.4.6. Application de l’approche sémiotique au texte et limites d'une représentation de l'objet anthropologique ainsi dégagé.
Chapitre 8. D’une lecture synthétique qui, superposant diverses approches d’un même texte et se fondant sur une synthèse interprétative de leurs significations et sur une synthèse interprétative de leurs indices, construit ce texte comme un objet anthropologique, ou des conditions d’une saisie du texte comme signe anthropologique
8.1. Expérimentation, sur un texte du Roi pêcheur, des conditions d’une synthèse des approches.
8.1.1. Application des diverses approches au même texte.
8.1.2. Les étapes de l’expérience, ses enjeux et ses hypothèses.
8.2. L’œuvre et le texte littéraire devenus objets et signes anthropologiques
8.2.1. Objet, signe et symbole : définitions.
8.2.2. Les niveaux de significations de l’oeuvre et leurs correspondances.
8.2.3 L’œuvre littéraire restituée comme objet, signe et symbole anthropologique.
Chapitre 9. De la définition d’une lecture anthropologique comme discours rendant compte de la nature du texte, dans ses dimensions anthropologiques, à la fois textuelles et culturelles.
9.1 Ce que n’est pas la lecture anthropologique.
9.1.1. La lecture anthropologique n'est pas une histoire des mentalités.
9.1.2. La lecture anthropologique n'est pas une approche ethnographique de l’œuvre littéraire.
9.1.3. La lecture anthropologique n'est pas une approche d’ethnologie descriptive de l'œuvre littéraire.
9.1.4. La lecture anthropologique n'est ni une négation de la réalité textuelle, ni une négation de ce qui entoure la production du texte littéraire.
9.1.5. La lecture anthropologique n'est pas une lecture néo‑positiviste.
9.2 Ce qu’est une lecture anthropologique.
9.2.1. La lecture anthropologique est une démarche d'élucidation de faits anthropologiques.
9.2.2. La lecture anthropologique s'inscrit dans une démarche de rationalité et de scientificité.
9.2.3. La lecture anthropologique se définit comme une synthèse des approches et des objets qu'elles construisent.
9.2.4. La lecture anthropologique produit un discours anthropologique.
9.2.5. C'est une lecture qui s'appuie sur les stratégies et les démarches d'une pensée complexe.
9.3. Ce que met en mouvement la lecture anthropologique.
9.3.1. C'est une lecture qui anime et qui élucide le rapport entre l'oeuvre, l'auteur, la culture et le lecteur.
9.3.2. La lecture anthropologique est une morphogénèse.
9.3.3. La lecture anthropologique, qui met le lecteur en mouvement dans une quête du sens, est une herméneutique.
9.3.4. La lecture anthropologique modifie et redéfinit les concepts habituels de la lecture de l’œuvre littéraire.
9.4. La lecture anthropologique comme initiation anthropologique.
9.4.1. La lecture anthropologique est révélatrice de l’homme et du fait humain.
9.4.2. La lecture anthropologique est une initiation à l'universalité.
9.4.3. La lecture anthropologique fonde une initiation à l'anthropologie.
Chapitre 10. Du repérage et de l’identification du mythe sous-jacent à l’œuvre décrite et à d’autres œuvres d’une même culture, ou des conditions d’une saisie de la dimension anthropologique et culturelle de l’œuvre ou du texte
10.1. L’œuvre littéraire devenue expression et manifestation symboliques d’une culture
10.1.1. Repérage et identification du mythe et des traits caractéristiques de celui-ci rendus présents dans l'oeuvre littéraire grâce à la lecture anthropologique.
10.1.2. Repérage des caractéristiques du mythe de l’oeuvre et du mythe fondateur de la culture supposée porter l’oeuvre. Identification de ces caractéristiques et limites de cette identification.
10.1.3. Identification des caractéristiques de la culture supposée, à partir de la découverte de son mythe fondateur, et repérage de ses caractéristiques dans l’oeuvre de l’auteur.
10.2. L'œuvre devenue et reconnue, avec d’autres et parmi d’autres, signe d’une culture.
10.2.1. Confirmation, dans d'autres oeuvres littéraires relevant de la même culture, des caractéristiques du même mythe et des traits de la culture reconnue.
10.2.2. Confirmation, dans d'autres oeuvres artistiques relevant de la même culture, de la présence des caractéristiques du même mythe et des traits de la même culture.
10.2.3. Reconnaissance de l'oeuvre littéraire comme signe d'une culture.
Chapitre 11. De la lecture anthropologique comme herméneutique, c'est-à-dire comme initiation aux conditions du sens.
11.1. La lecture anthropologique est une expérience herméneutique.
11.1.1. La lecture anthropologique est une herméneutique parce qu'elle considère que lire, c'est comprendre, c'est interpréter et dire le sens.
11.1.2. La lecture anthropologique est une herméneutique parce que comme elle et comme telle elle initie à une réflexion sur les conditions du sens.
11.2. La lecture anthropologique est une herméneutique, parce qu'elle met en jeu, dans l'acte de réception de l'oeuvre par le lecteur, l'être même du sujet-lecteur.
11.2.1 la lecture anthropologique est perception des horizons d' attente en tant que limites des attentes de l'auteur et du lecteur.
11.2.2 La lecture anthropologique comme herméneutique, met en jeu le lecteur à travers les divers identités relatives de sa personne comme sujet de la lecture.
11.2.3. La lecture anthropologique, comme herméneutique développe le principe de coopération.
11.3. La lecture anthropologique est une herméneutique parce qu'elle prend en compte la transmission.
11.3.1 La compréhension manifestée par le sujet-lecteur est la preuve de son insertion dans le processus de transmission.
11.3.2. La lecture anthropologique insiste sur la transmission et sur le caractère anthropologique de celle-ci.
11.3.3. La lecture anthropologique fait de la transmission-appropriation une double manifestation d'une culture ou de plusieurs cultures, manifestation qui est une expérience véritablement herméneutique.
Conclusion
Partie 4. La lecture anthropologique comme acte et comme discours fondateurs du lecteur
Introduction
Chapitre 12. La lecture anthropologique, en dépassant la particularité de chaque approche qui construit son propre lecteur, permet au jeune lecteur de construire son identité personnelle dans la complexité et sur le paradoxe.
12.1. Chaque approche construit son lecteur.
12.1.1. L'approche thématique développe l'imaginaire du lecteur.
12.1.2. L'approche structurale développe les structures logico-rationnelles du lecteur.
12.1.3. L'approche sémiotique permet au lecteur de modéliser son parcours génératif et de se construire comme un être conscient des valeurs axiologiques et éthiques.
12.1.4. L’approche sociologique et sociocritique permet au lecteur de prendre conscience de ses appartenances sociales et de son devenir social.
12.1.5. L’approche psychocritique donne au lecteur le moyen d’identifier ses structures profondes et de se développer par une conscience accrue des choix qu’il opère dans son discours et dans ses actions.
12.1.6. L’approche mythocritique permet au lecteur de clarifier sa connaissance des symboles et des mythes et de penser sa relation au symbolique.
12.2. La lecture anthropologique, par nature complexe, construit l'identité personnelle du lecteur dans la multidimensionnalité et dans La complexité.
12.2.1. La lecture anthropologique fait prendre conscience au lecteur de la multidimensionnalité de son identité personnelle.
12.2.2. La lecture anthropologique, par nature complexe, contribue à développer, chez le lecteur, une pensée complexe et la conscience de la complexité de son être.
12.2.3. La lecture anthropologique permet au lecteur de construire ses identités et son unité personnelles dans la complexité.
12.3. La lecture anthropologique développe l'identité personnelle et culturelle du lecteur sur le paradoxe.
12.3.1. La lecture anthropologique est d'abord identification de la structuration paradoxale des identités personnelles et culturelles de l'auteur.
12.3.2. Le discours produit par le lecteur qui formule les structures personnelles et culturelles identifiées dans l'oeuvre dans les formes d'un paradoxe permet à celui-ci de construire sa personnalité sur le modèle de la complexité et du paradoxe.
Chapitre 13. La lecture anthropologique permet au lecteur de découvrir la dimension religieuse des productions littéraires et culturelles
13.1. L'oeuvre littéraire est originellement une oeuvre religieuse.
13.2. Essai de typologie des oeuvres de la modernité et des rapports au religieux qu'y entretiennent les auteurs.
13.3. Les enjeux d'une réception culturelle des oeuvres littéraires.
13.4. Les méthodes du texte et la lecture anthropologique comme réponse à ces enjeux culturels et comme reconnaissance de la place du religieux dans toute culture.
13.5. De la nécessité du dépassement des approches textuelles par une lecture anthropologique pour rendre compte de la dimension religieuse des oeuvres littéraires.
13.5.1. La lecture anthropologique comme prise en compte du mythe de l’œuvre.
13.5.2. La lecture anthropologique, comme intelligibilité du religieux.
13.6. Effets de la lecture anthropologique et d'une compréhension du religieux sur l'éducation du lycéen.
13.7. Lecture anthropologique, démarche disciplinaire et laïcité ouverte.
Chapitre 14. La lecture anthropologique permet au lecteur de s’ouvrir aux différentes dimensions de l’altérité et, en particulier, à l’altérité culturelle
14.1. La littérature fait découvrir la diversité de la relation à autrui.
14.2. L’approche caractérologique permet à l’élève de mieux identifier les comportements humains.
14.3. L'approche psychocritique comme prise de conscience des sources du conflit.
14.4. Seule la lecture plurielle d’une œuvre peut permettre de comprendre la complexité de l’œuvre littéraire et la complexité des rapports à autrui.
14.5. Découverte, au cœur du mythe de l’œuvre et de la culture, de son paradoxe et de l’altérité.
14.6. De la reconnaissance des autres cultures à l’échange interculturel.
Volume III. De la mise en œuvre didactique d’une lecture anthropologique qui est acte fondateur de l’œuvre, du lecteur, personne et être de culture : plan de formation
Partie 5. De la mise en œuvre didactique d’une lecture anthropologique
Introduction
Chapitre 15. Savoir mettre en œuvre un plan de formation visant à l’appropriation d’une attitude culturelle à travers la lecture anthropologique de l’œuvre littéraire
15.1. Les différents savoirs mis en œuvre par la lecture anthropologique.
15.1.1 La lecture anthropologique rend possibles l’acquisition et la maîtrise par l’élève d’un certain nombre de savoirs.
15.1.2. Les savoir-faire mis en œuvre par la lecture anthropologique et les capacités qui leur sont liées.
15.1.3. Les savoir-être et savoir-devenir développés par la lecture anthropologique.
15.2. Les compétences scolaires et socio-culturelles mises en oeuvre par la lecture d’une œuvre ou d’un texte littéraire intégrant les apports de la lecture anthropologique.
15.2.1. Analyse des indicateurs de comportements communs en jeu dans la compétence scolaire ou socioculturelle du compte-rendu de lecture d’une œuvre ou d’un événement.
15.2.2. Analyse des indicateurs de comportement communs en jeu dans la compétence scolaire ou socioculturelle du traitement d’une question de synthèse
15.3. Les grands axes du plan de formation à la lecture anthropologique explicitant les dimensions de l’attitude culturelle développées par cette lecture aux différents niveaux de formation.
Chapitre 16. Savoir proposer au lecteur-lycéen une lecture anthropologique à travers un ensemble organisé et progressif de séquences d’apprentissage en vue de lui faire découvrir la nature anthropologique et culturelle du texte et de sa lecture
16.1 Apprentissage d’une lecture anthropologique et nécessité d’une acquisition des métalangages.
16.1.1. Des terminologies spécifiques à un métalangage complexe.
16.1.2. Dimension culturelle de la question.
16.1.3. Métalangages, transposition et intégration des savoirs.
16.2. Dispositif général permettant l’acquisition de la lecture anthropologique.
16.3. Mise en œuvre pédagogique des approches critiques prises isolément.
16.3.1. Mise en œuvre pédagogique de l’approche sociocritique.
16.3.2. Mise en œuvre pédagogique des approches structurale et sémiotique.
16.3.3. Mise en œuvre pédagogique de l’approche thématique.
16.3.4. Mise en œuvre pédagogique des approches psychologiques et de l’approche psychocritique.
16.3.5. Mise en œuvre pédagogique de l'approche mythocritique
16.4. Mise en œuvre pédagogique d’une lecture plurielle visant à délimiter le champ anthropologique spécifique à chaque approche.
16.4.1 Les enjeux
16.4.2Séquence d’apprentissage permettant la maîtrised'une lecture plurielle qui, en conservant une discrimination des approches, fait apparaître le champ anthropologique particulier à chacune d'entre elles.
16.5 Mise en œuvre pédagogique d’une lecture anthropologique d’un texte littéraire permettant de découvrir dans le mythe fondateur d’une culture, le système organisateur du texte et de ses sens.
16.5.1. Les conditions de la mise en œuvre.
16.5.2 Séquence d’apprentissage permettant la maîtrise d’une lecture anthropologique en lycée aboutissant à la mise en évidence, dans le mythe culturel de référence, du principe organisateur du texte et de ses significations.
Chapitre 17. Savoir mettre en œuvre un système permettant d’évaluer l’acquisition et la maîtrise de la lecture anthropologique, ainsi que ses effets sur l’élève et le groupe apprenants
17.1. L’évaluation dans la formation, définie comme acte anthropologique et culturel.
17.1.1. Définitions de l’évaluation.
17.1.2. Les acteurs de l’évaluation.
17.1.3. Les différentes fonctions de l’évaluation.
17.1.4. Les différents modes d’évaluation.
17.1.5. Les enjeux de l’évaluation.
17.1.6. L’opérationnalisation du dispositif évaluatif.
17.2. Les tests formatifs visant à vérifier le niveau de maîtrise atteint par l’élève dans les différentes approches textuelles permettant la lecture de l’œuvre littéraire.
17.2.1. Test final vérifiant la maîtrise de l'approche thématique par l'élève.
17.2.2. Test final vérifiant la maîtrise des approches sociocritiques par l’étudiant.
17.2.3. Test final vérifiant la maîtrise de l’approche structurale par l’élève
17.2.4. Test final vérifiant la maîtrise de l’approche sémiotique par l’élève.
17.2.5. Test final de la maîtrise de l’approche psychocritique par l’élève.
17.2.6. Test final vérifiant la maîtrise de l’approche mythocritique par l’élève.
17.3. Test final de la maîtrise acquise par l’élève d’une lecture plurielle de l’œuvre littéraire.
17.4. Evaluation de la maîtrise acquise par l’élève de la lecture anthropologique de l’œuvre littéraire.
17.5. Evaluation de l'attitude culturelle développée par l’élève à travers sa maîtrise de la lecture anthropologique de l'œuvre littéraire.
17.6 Evaluation des effets prévisibles ou imprévisibles de la formation à la lecture anthropologique
Conclusion
Annexes
Annexe 1. Résumé de la pièce de Julien Gracq, le roi pêcheur (1948)
Annexe 2. Tableau des extraits de la pièce objets d’une analyse approfondie
Bibliographie
I. Ouvrages généraux (encyclopédies, dictionnaires, manuels, anthologies...)
II. Ouvrages ou articles théoriques relevant des divers champs disciplinaires successivement abordés au cours de la thèse.
III. Œuvres littéraires et artistiques, y compris celles qui incluent une contribution ou un apport théorique reconnu.
IV. Actes de colloques ou conférences.
V. Revues propres aux disciplines et celles ouvertes à un public large ou spécialisé.