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Pratiques monétaires et financières des femmes en situation de précarité : Entre autonomie et dÃ...
par Guérin, Isabelle
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2000
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
Illustrations
Tableaux
Page de titre
Remerciements
Introduction générale
1. Une démarche empirique et comparative
2. Objectifs poursuivis et hypothèses proposées
3. Les quatre temps de la thèse
3.1 La construction de l’objet d’étude
3.2. La construction sociale de la dimension sexuée de la monnaie
3.3. Les pratiques monétaires et financières : entre mode de gestion de l’incertitude et mode d’expression de l’appartenance sociale
3.4. Penser l’autonomie en termes de médiation.
Première partieLa construction de l’objet d’étude
1. Introduction
Chapitre 1 Éthique et Économie
1. Introduction
Section 1. pragmatisme et pluralisme
§1. Le positivisme néoclassique
A. Dissocier faits et valeurs
B. L’économie du bien-être
C. La remise en cause du positivisme néoclassique
§2. Un renouveau de la philosophie pragmatiste
A. La science comme outil de compréhension et de résolution de problème
B. L’appréhension de la réalité et le statut de la connaissance
§3. L’émergence de conceptions alternatives de la justice
A. Une pluralité de critères d’évaluation du juste
B. La justice sociale comme processus
Section 2. le cadre théorique d’Amartya Sen : autonomie, liberté réelle et capabilités
§1. Renouer avec l’éthique
§2. Système de droits-buts et carte à l’échangeÂ
A. Comportements et processus de décision : jugement moral et métapréférences
B. La précarité comme incapacité à faire valoir ses droits
§3. Liberté réelle, fonctions vitales et capabilités
A. La dimension intrinsèque des fonctions vitales
B. Égalité des capabilités de base
C. La conversion des libertés formelles en libertés réelles
Section 3. Retour sur la question de l’autonomie
§1. L’autonomie est-elle une valeur ethnocentrique ?
§2. Comment la valorisation de l’autonomie est-elle compatible avec le mode d’appartenance ?
A. Les impasses de l’universalisme des droits
B. Les impasses du communautarisme
§3. Le pluralisme
A. Le pluralisme : dépasser l’opposition entre universalisme et communautarisme
B. Dépasser l’opposition entre justice globale et justice locale
Conclusion du chapitre
Chapitre 2 Une approche anthropologique et institutionnalistede la monnaie et de la finance
Introduction
Section 1. La dimension sexuée de la monnaie : premiers jalons
§1. La diversité des modes de gestion familiauxÂ
A. La « famille » : précisions de vocabulaire
B. Les modes de gestion familiaux : deux idéaux-types
§2. L’usage sexué des flux monétaires
A. L’usage sexué des revenus, quelques exemples
B. L’usage sexué des revenus : aller au-delà de la question des préférences
§3. Revenus et autonomie
Section 2. L’incomplétude d’une conception instrumentale de la monnaie
§1. La monnaie comme instrument
A. Objet marchand ou pure création de l’ÉtatÂ
B. Une impasse théorique
§2. Une remise en question empirique : des pratiques plurielles et différenciées
A. Les propriétés de l’« objet » monnaie : universalité, liquidité et fongibilité
B. Des pratiques plurielles et différenciées
Section 3. monnaie, dette et finance
§1) L’origine de la monnaie
A. Les filiations théoriques : institutionnalisme et pluridisciplinarité
B. L’origine de la monnaie : le paiement des obligations
C. La monnaie comme produit des rapports de pouvoir entre groupes sociaux
D. Monnaie, dette et finance
§2. Échange marchand, redistribution et réciprocité
A. Sphère marchande, sphère non marchande : confusions entre langage courant et langage scientifique
B. La construction sociale des sphères marchande et monétaire
C. La monnaie comme institution sociale
Section 4. L’appropriation monétaire
§1. Légitimité monétaire et appropriation
§2. L’ambivalence de la monnaie : mode de gestion de l’incertitude et mode d’expression de l’appartenance sociale
§3. La monnaie comme mode d’expression de l’appartenance sociale
A. La monnaie comme rapport social vertical : la question de la légitimité des flux monétaires
B. Pratiques monétaires et relations sociales interpersonnelles
C. La monnaie comme lien réflexif
Conclusion du chapitre
Chapitre 3la collecte des données empiriques : une approche relativiste, réaliste et comparative
Introduction
Section 1. Concilier relativisme et réalisme
§1. Une approche en compréhension
§2. Une approche comparative
Section 2. Le contexte de collecte des données : une commande sociale
§1. Partenaires institutionnels, et problématiques des études réalisées
A. Études d’impact de dispositifs visant à lutter contre la précarité féminine
B. Les réactions de la clientèle de la Poste face au passage à l’euro
§2. Contraintes et atouts de la commande sociale
Section 3. Le choix de l’échelle d’analyse : la microéchelle
§1. Le choix d’une échelle d’observation
§2. Décomposer les pratiques monétaires et financières
§3. Décrypter les processus de décision à travers une mise en situation
Section 4. Le type d’enquête : rècits de vie et recits de pratiques en situation
§1. Définition et statut des données collectées
A. Une production discursive basée sur la narration
B. Restituer un « objet social »
C. Le statut des hypothèses
§2. Le contenu des récits de pratiques en situation
A. La mise en situation temporelle : la double temporalité des pratiques
B. La mise en situation sociale : engagements moraux et jugement moral
C. L’observation
§3. L’interprétation : comment passer du particulier au général ?
A. Comparer
B. L’interprétation
§4. Le déroulement pratique des entretiens
A. Mode de recueil des données : enregistrement et mode analyse
B. La relation enquêteur / enquêté
Conclusion du chapitre
Conclusion de la première partie
Seconde partiela construction sociale de la dimension sexuée de la monnaie
Introduction
Chapitre 4 la construction sociale des preferences feminines
Introduction
Section 1. Les sciences sociales face à l’altruisme féminin
§1. L’altruisme féminin face à la théorie économique
A. Les impasses de la microéconomie de la famille
B. L’incomplétude des modèles de négociation
§2. Les approches féministes : entre universalisme et différentialisme
A. L’universalisme : l’incomplétude des approches en termes de domination
B. L’incomplétude des approches différentialistes
§3. Métapréférences, préférences adaptatives et conflit coopératif
A. La notion de conflit coopératif
B. Approfondir le processus d’adaptation des préférences : combiner microéchelles et macroéchelles
Section 2. La construction sociale et sexuee des préferences et des représentations : de John Stuart Mill à la psychologie sociale et cognitive contemporaine
§1. La dimension sexuée des normes : John Stuart Mill
A. Éducation et position sociale à l’origine de la différence entre les sexes
B. La pratique et l’expérience comme mode d’élaboration de savoir-faire, de comportements et d’attitudes sexuées
C. L’actualité de la pensée de Mill
§2. Représentations sociales, normes et institutions : un processus cognitif, social et autorenforçant
A. L’élaboration des représentations sociales : un processus cognitif et social
B. Un exemple : les représentations économiques et les représentations de l’euro
C. Lorsque les représentations sociales se transforment en institutions
Conclusion du chapître
Chapitre 5 La dimension sexuée de la monnaie : effets d’inertie
Introduction
Section 1. La construction disjointe et sexuee du sens du juste
§1. Le modèle des économies de la Grandeur
A. Sens moral et raison pratique
B. La construction historique des cités
C. L’application pratique du modèle de justice des cités
D. La dimension arbitraire, disjointe et sexuée des cités
§2. La construction de la dépendance et de l’« altruisme féminin »
A. La dépendance féminine
B. Le Devoir féminin
C. Moralisation des pauvres et prévoyance
D. L’institutionnalisation de la dépendance et du devoir social fémininÂ
§3. L’actualité de la dimension sexuée de la cité domestique
A. La spécialisation des femmes dans les activités de proximité
B. Un marché sexué de l’emploi
Section 2. Le marquage sexué des revenus feminins
§1. La construction historique d’un marquage sexué des revenus féminins
A. Homogénéisation monétaire versus différenciation monétaire
B. Modes de gestion et milieux sociauxÂ
C. Le modèle de la « bonne mère de famille, bonne gestionnaire »
D. La dimension culturelle des salaires féminins
§2. Les pratiques monétaires et financières contemporaines au sein de la famille : le marquage sexué des salaires féminins comme convention
A. Modes de gestion et nature des relations conjugales
B. Salaires féminins, salaires d’appoint
C. L’appropriation des salaires féminins
Conclusion du chapitre
Chapitre 6La dimension sexuée de la monnaie : effets de résistance et capacités d’auto-transformation
Introduction
Section 1. Le contexte sénégalais
§1. Données générales
§2. Le contexte actuel Ce paragraphe s’appuie en très large partie sur les travaux récents d’E. Baumann [1998b ; 1999a ; 1999b], économiste spécialiste du Sénégal à l’Institut de Recherche pour le Développement (anciennement ORSTOM).
A. Indicateurs macroéconomiques versus précarité quotidienne
B. Une attitude plus pragmatique par rapport au « travail »
C. Une prise de distance à l’égard des obligations communautaires
Section 2. les obligations communautaires : une convention évolutive
§1. Les obligations communautaires comme conventions
A. La force du contrôle social : la prégnance de la cité domestique
B. Obligations communautaires et protection quotidienne
C. Les obligations comme conventions
§2. La dimension dynamique des principes de justice : proposition d’une conceptualisation
A. Cités marchande et domestique : l’hypothèse du compromis
B. Les conditions d’évolution
C. L’illégitimité des obligations communautaires et la rupture de l’équilibre
Section 3. La dynamique des trajectoires entrepreneuriales féminines : compromis et capacité d'organisation collective
§1. Les capacités d’organisation collective féminine
A. Les groupements féminins : entre solidarité traditionnelle et politique d’appui à l’émergence d’une société civile
B. L’imbrication avec les réseaux politiques et religieux
C. Les relations avec les réseaux de l’aide au développement
§2. Obligations communautaires et activités marchandes : l’indispensable compromis
A. Compenser le célibat par l’indépendance financière
B. L’indispensable compromis : l’alliance avec la famille dans les trajectoires entrepreneuriales
C. La redéfinition du rôle social des paiements matrimoniaux : les cérémonies familiales au coeur des trajectoires entrepreneuriales féminines
D. L’alliance avec les forces occultes
Conclusion du chapitre
Conclusion de la seconde partie
Troisième partieLes pratiques monétaires et financières : entre mode de gestion de l’incertitude et mode d’expression de l’appartenance sociale
Introduction de la troisième partie
Chapitre 7Pratiques monétaires et financières au Sud : respecter et contourner les obligations communautaires, gérer l’incertitude
Introduction
Section 1. Trajectoires entrepreneuriales et pratiques monétaires et financières
§1. La révision des critères de gestion financière
A. La très forte préférence pour le présent
B. Le mélange entre gestion professionnelle et gestion domestique
C. Dettes, créances et vitesse de circulation des flux monétaires
§2. Gérer le quotidien : cloisonner et prendre des engagements
A. Les cloisonnements d’épargne
B. Les tontines : cloisonnements et épargne forcée
C. L’évolution des pratiques : le système d’ « avance permanente »
Section 2. Des trajectoires hétérogènes : carte à l’échange et ambivalence des relations financières
§1. Carte à l’échange et obligations
§2.Trois trajectoires types
A. La rente de situation : femmes salariées et épouses de salariésÂ
B. Une position de forte dépendance
C. Se créer une clientèle d’obligé(e)s
Conclusion du chapitre
Chapitre 8Pratiques monétaires et financières au Nord : convertir ses droits sociaux en droits réels et gerer l’incertitude
Introduction
Section 1. La révision des critères de gestion
Section 2. Gérer l’incertitude : la dimension cognitive des modes de gestion
§1. Les bénéficiaires de minima sociaux : un pouvoir d’achat en diminution
§2. Imprévoyance et défauts d’anticipation
§3. Un brouillage du rapport au temps
§4. Méthodes sécuritaires : cloisonnements des flux et des instruments de paiement
A. Le cloisonnement des flux
C. Les outils de paiement comme mode de gestion et de restriction
D. Un équilibre fragile : l’angoisse de la gestion
§5. Un environnement institutionnel complexe
A. Les relations avec les administrations
B. Les relations bancaires
Section 3. le vécu émotionnel de l’assistance
§1. Les vécus de l’assistance et la dimension subjective des droits
A. Les droits formels : le retour du paradoxe de la dette et la question de l’utilité sociale
B. Les droits et les obligations familiales
C. Rupture entre pratiques, représentations et émotions
§2. Émotions et stratégies budgétairesÂ
§3. L’hétérogénéité des pratiques
A. L’adaptation des représentations : la « rationalisation » de l’assistance
B. Honte, déficit du « respect de soi » et gestion « ascétique »
C. La revendication : une certaine forme de prise de parole
Section 4. L’hétérogénéité des relations bancaires : sujétion, instrumentalisation, conflits et proximité
§1. La dimension inégalitaire et subjective des relations bancaires
§2. L’hétérogénéité des relations
A. Une relation instrumentale
B. Non contrôle et dépossession
C. Conflits et revendications
D. Confiance et proximité
Conclusion du chapitre
Conclusion de la troisième partie
Quatrième partiepenser l’autonomie en termes de justice de proximité et de médiation
Introduction
Chapitre 9 Minima sociaux et autonomie : le rôle des espaces de médiation
Introduction
Section 1. Justice de proximité et médiation
§1. L’émergence de nouveaux partenariats entre collectivités locales et milieu associatif : une analyse en termes de justice de proximité
A. Évaluer les inégalités : une base d’information « située »
B. Les partenariats entre associations et collectivités locales
§2. La médiation comme mode de justice de proximité : lisibilité et correction des inégalités
A. Historique de la médiation féminine
B. Le rôle des espaces de médiation
§3. La médiation comme grille de lecture
A. Une dialectique entre les pôles du singulier et du collectif
B. Une dialectique entre l’interne et l’externe
Section 2. Le dispositif des Écoles de Consommateurs Cette section s’appuie sur deux types de données : une enquête quantitative, menée auprès de la quasi-totalité des membres du dispositif des Écoles de Consommateurs et une enquête qualitative, avec 35 entretiens de types récits de vie. La méthode d’enquête est décrite au chap. 3. Les résultats quantitatifs ont permis de baliser la réflexion, mais nous n’en avons fait qu’un usage très limité.
§1. Présentation du dispositif
A. Un dispositif partenarial
B. Le fonctionnement : repérer les déficits de droits et les corriger ou les compléter
C. Un public majoritairement féminin
§2. L’impact du dispositif : une dimension cognitive et émotionnelle
§3. Les mécanismes en jeu : les Écoles comme espace de médiation
A. Acquisition d’une capacité de jugement pratique
B. L’acquisition du sentiment de justice et d’une meilleure perception des droits
C. L’auto-gestion collective des problèmes particuliers
§4. La légitimité de la médiation
A. Négociation et compromis
B. Les animatrices et l’ambivalence du jugement situé
C. L’hétérogénéité du public
D. Retour sur la question de la légitimité de l’intervention
Conclusion du chapitre
Chapitre 10 Microfinance au Sud et autonomie : les groupes féminins comme espaces de médiation
Introduction
Section 1. La microfinance au Sud : état des lieux
§1. La microfinance comme outil de développement
§2. Une clientèle féminine
A. Les justifications du crédit féminin
B. L’offre de crédit féminin
§3. La prédominance de l’approche collective
A. Groupes solidaires et banques villageoises
B. Le dispositif Crédits rotatifs du Crédit mutuel du Sénégal : responsabilité sectorielle et fonds de garantie
Section 2. La question de l’impact
§1. Un impact hétérogène : contexte socioéconomique local et profil des emprunteuses
A. Les grandes commerçantes : incitation à l’épargne, opportunité de spéculation et investissement social
B. Les « dépendantes »
§2. L’usage collectif du crédit
§3. L’accès au crédit comme moyen de limiter la dépendance
§4. Le crédit comme prétexte pour se désengager de ses obligations
§5. La question de l’autonomie
Section 3. La légitimité du prêt collectif à responsabilité conjointe
§1. Les fondements théoriques : le néo-institutionnalisme
A. L’évolution des politiques financières macroéconomiques
B. La responsabilité conjointe comme moyen de limiter les asymétries d’information
C. Le prêt collectif comme mode de gouvernance
D. Les impasses du néo-institutionnalisme
§2. Le rôle du groupe en matière d’auto-sélection
A. La prise de risque
B. Incitation et asymétrie des positions sociales
§3. Mécanismes d’incitation et degrés de cohésion sociale
A. L’absence de cohésion sociale : les groupes artificiels
B. La dimension publique de l’information
C. Les « coûts sociaux » de la pression sociale
D. L’ambivalence de l’approche collective et les effets « domino »Â
E. Éviter la coalition : la personnalisation des relations
§4. La dimension stratégique de l’information
A. Les dispositifs de microfinance comme « arènes politiques »
B. Le rôle stratégique des agents de crédit
C. Le rôle stratégique des présidentes de groupements
D. L’ambivalence de la dimension hiérarchique
§5. Retour sur la question de la légitimité du prêt collectif à responsabilité conjointe
Conclusion du chapitre
Conclusion de la quatrième partie
Conclusion générale
Hypothèse 1. L’appropriation monétaire
Hypothèse 2. La construction sociale de la dimension sexuée de la monnaie
Premier exemple d’appropriation : marquage sexué de la monnaie et effets d’inertie
Second exemple d’appropriation : marquage sexué de la monnaie et dynamiques d’auto-transformation
Hypothèse 3. Les pratiques monétaires et financières comme mode de gestion de d’incertitude et comme mode d’appartenance sociale
Les cloisonnements : concilier la pluralité de préférences, de contraintes et leur caractère conflictuel
Les pratiques comme mode de gestion de l’incertitude
Carte à l’échange, ambivalence des liens financiers et subjectivité des flux monétaires
Hypothèse 4. Justice de proximité et espaces de médiation
Première illustration pratique : microfinance et médiation
Seconde illustration pratique : minima sociaux et médiation
Propositions conclusives
Plaider en faveur d’une collaboration entre milieux académiques et acteurs de terrains
La question du droit à la différence et à l’autonomie
Annexes
Annexe 1. Les indicateurs de disparité entre hommes et femmes
Annexe 2. La Poste et le passage à l’euro. Résumé Ceci est le résumé d’une étude réalisée pour la Mission recherche de la Poste et le Service Euro de la Poste en 1998 [Guérin, 1998d]. .
Introduction. Objectifs de l’étude.
Section 1. Les mécanismes de construction et de déconstruction de la confiance. Proposition d’une typologie de la clientèle de La Poste
§1. Incertitude
§2. Degré d’implication
§3 Représentations économiques et représentations de l’Europe
A. Les systèmes de représentations théoriques : adhésion ou rejet au nom de l’intérêt collectif
B. Un système de pensée « pratique »: l’euro comme concept incompréhensible et comme source de « tracas » quotidien
C. Représentations de l’Europe
§4. Les attitudes « négatives » et les populations à risque
A. Les personnes âgées
B. Les personnes en situation précaire
Section 2. Les réactions du personnel
Section 3. Sources d’inquiétudes et facteurs de blocages : la reconstruction d’un référentiel
§1. Le problème de la conversion
§2. Les risques de « résistance »
§3. La destruction d’un savoir faire en matière de gestion
A. Modes de gestion des comptes : la nécessité d’un apprentissage progressif des nouveaux montants de revenus
B. Reconstruire un référentiel de prix
§4. Comment reconstruire un nouveau référentiel ?
§5. Pour aller plus loin
Conclusion, recommandations
§1. Comment lutter contre les risques d’ « exclusion » ?
A. » Obliger » les personnes à anticiper ?
B. Le besoin d’être rassuré
C. Le besoin de concret
D. Jouer le rôle d’interprètes
E. Tableaux récapitulatifs
§2. Quels surcoûts pour le personnel ?
A. Des surcoûts en terme de temps mais aussi de tensions
B. Suggestion d’une liste des surcoûts
Annexe 3. Etude d’évaluation du dispositif de microfinance au Sénégal.
§1. Les échantillons
A. Échantillon des femmes rencontrées
B. Échantillon des groupements féminins
C. Niveau de formation
Annexe 4. Le dispositif des Écoles des Consommateurs
I. Le public
§1. Un public essentiellement féminin
§2. Couples, personnes isolées
§3. L’âge
C. Une grande variété selon les Écoles : Écoles « d’anciens » et Écoles « de jeunes »
§4. Les ressources des personnes : une majorité de personnes en situation précaire
Bibliographie