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Les étudiants de médecine et de sociologie à l'étude.
par MILLET Mathias
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2000
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
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Tableaux
Page de titre
[Dédicace]
Remerciements
Introduction générale
Partie 1. Prédominance de la filière d’études et définition des deux populations étudiantes
Chapitre 1. Le primat de la matrice disciplinaire dans la définition des pratiques et des populations étudiantes
I. Les écarts sociaux et culturels liés aux formes du recrutement social disciplinaire : un processus diachronique de production et de définition des populations étudiantes
I.A. Les filières d’études cristallisent un ensemble d’écarts sociaux et culturels entre les populations étudiantes
I.B. Les conditions sociales d’appartenance spécifient, dans le cadre de chaque discipline, les effets de l’appartenance disciplinaire
II. La discipline d’études comme univers relativement particulier et autonome de pratiques et d’exigences
Chapitre 2. Morphologie des deux populations étudiantes
I. Tableau général des conditions d’accès aux différents secteurs de l’enseignement supérieur
I.A. Inégalités sociales dans l’accès à l’enseignement supérieur
I.B. Répartition des étudiants selon l’origine sociale
I.C. Répartition des étudiants selon l’origine scolaire
I.D. Répartition des étudiants selon l’appartenance sexuelle
II. Le nombre, source d’hétérogénéité. La sélection, source d’homogénéité
III. Synthèse sur la structure des deux populations, médecine et sciences humaines
III.A. Les conditions sociales d’appartenance : niveau d’instruction, niveau de revenu, et professions des parents
III.B. L'inégale dispersion des origines scolaires
III.C. L'inégale “fortune” des scolarités secondaires
Chapitre 3. L’entrée dans l’enseignement supérieur : trajectoires scolaires et processus d’orientation
I. L’orientation dans les études médicales
I.A. Faire médecine par “vocation” professionnelle
I.B. Des réorientations scolairement cossues
I.C. Les études de médecine comme réponse improvisée à une situation relativement imprévue
II. L’orientation dans les études de sociologie
II.A. Les études de sociologie comme “solution de repli”
II.A.1. Désorientations et réorientations
II.A.2. Des voeux non exaucés...
II.B. Les études de sociologie pour choisir quelque chose...
II.B.1. Une orientation de “dernière minute”
II.B.2. La sociologie pour préparer une licence
II.C. Les études de sociologie comme orientation positive
II.C.1. La sociologie pour les contenus d’enseignement
II.C.2. La sociologie pour reprendre des études
Chapitre 4. Perspectives scolaires, perspectives professionnelles et rapport à l’avenir
I. Devenir médecin : un rapport d’évidence et homogène à l’avenir
I.A. Sélection et confiance en l’avenir
I.B. Subordination du présent des études à l’avenir professionnel
I.C. Devenir plutôt spécialiste ! Dans quelle spécialité ? Il est trop tôt pour le dire
II. Les affres de l’avenir en sociologie : disparités, fragilités et incertitudes
II.A. La sociologie : des études à court terme
II.B. Des perspectives conjuguées au conditionnel
II.C. Les effets d’une difficile projection de l’action présente sur le sens des études
II.D. Un avenir qui reste à inventer
II.E. Attendre et voir venir
II.F. Vers une reconversion scolaire
II.G. Désaffection des études et déréalisation de l’avenir
II.H. Les études de sociologie comme entreprise d’adoption : devenir enseignant-chercheur
II.I. Les études de sociologie : la finalité sans fin d’un loisir studieux
Conclusion
Partie 2. Cadres théoriques et méthodologiques de la recherche
Chapitre 5. Langage, écrit, et savoirs
I. Langage, pensée, et social : un rapport d’intégration nécessaire
II. Langage écrit, savoir graphique et modes de pensée
II.A. L’écrit, une pratique d’objectivation du langage et du monde
II.B. L’écrit, organisation et rationalisation des activités sociales
III. « L’écriture », la théorie implicite du « Grand Partage », et l’homogénéisation des pratiques.
IV. Les pratiques graphiques : prise de possession par la vue et interprétation synoptique de l’espace graphique
V. Pratiques textuelles, mises en texte, et procédés d’énonciation graphiques
V.A. De la verbalisation comme nécessaire complément de l’œil...
V.B. ... À l’invention de la “lecture-écriture” silencieuse : transformations et rationalisation des procédés d’énonciation graphiques, des textes et des savoirs
VI. Écriture et codification, savoirs écrits et savoirs codifiés
Chapitre 6. Nature des savoirs et logiques de connaissance en médecine et en sociologie
I. La sociologie et son contexte d’études
I.A. Un savoir faiblement intégré
I.B. Une science empirique et historique de l’interprétation
I.C. Un rapport cognitif à la connaissance : l’exercice de la recherche
II. La médecine et son contexte d’études
II.A. La naissance de la clinique : conversion du regard médical, construction du fait médical et codification du savoir médical
II.B. Une culture scientifico-technique : la progressive “délittératuralisation” de la médecine
II.C. Un corps commun de connaissances cliniques et expérimentales
II.D. Des facultés professionnelles : la formation de praticiens
Chapitre 7. Démarches méthodologiques
I. Prélude, remarques à propos de la production des informations en sociologie
II. Le choix du terrain d’enquête
III. Étapes ayant présidé à la constitution de l’échantillon en sociologie
IV. Choix ayant présidé à la constitution de l’échantillon des étudiants inscrits en licence de sociologie
V. Échantillon des étudiants en licence de sociologie
VI. Étapes ayant présidé à la constitution de l’échantillon en médecine
VII. Grille d’entretien avec la Directrice Administrative de la Faculté Lyon Nord
VIII. Choix ayant présidé à la constitution de l’échantillon des étudiants inscrits en DCEM1
IX. Échantillon des étudiants en DCEM1
X. Remarques à propos des entretiens
XI. Grille d'entretien pour les étudiants enquêtés
Partie 3. De l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur : ruptures pédagogiques, changements et variations dans les pratiques et les logiques du travail intellectuel
Introduction
Chapitre 8. Les études de médecine : une rupture encadrée et structurée
I. La rupture du concours : concurrence et compétition
I.A. L’année du concours : une forte pression concurrentielle
I.B. L’“esprit” concours : concurrence déloyale et contreforts
I.B.1. “Coups bas” et tentatives de destabilisation
I.B.2. Points d’appui et compagnons de route
II. Cours privés : entraînements et forçage
II.A. L’organisation intensive des apprentissages
II.B. Encadrement des apprentissages, incultation d’habitudes de travail et transmission de techniques intellectuelles
II.B.1. Un lieu pour l’étude
II.B.2. Le monitorat des années supérieures
II.B.3. Explicitation des objectifs du travail et conversion dans les manières d’apprendre
III. La réglementation des contenus de l’étude
III.A. Des programmes d’études nationaux
III.B. Des coefficients différentiels
IV. Des procédures d’évaluation techniques et codifiées
IV.A. Questions à Choix Multiples, Questions Rédactionnelles Ouvertes et Courtes, Questions Rédactionnelles Longues, et cas cliniques.
IV.B. Des épreuves de rapidité dans une logique du “juste ou du faux”.
IV.B.1. Questions à Choix Multiples
IV.B.2. QROC, QRL et QRM
IV.B.3. Cas cliniques et tableaux cliniques
V. La confiance des étudiants médecins dans leur réussite par le travail
Chapitre 9. Les études de sociologie : anomie temporelle et flou des pratiques
I. L’effacement des mécanismes institutionnels d’instruction et de régulation des activités
I.A. Une organisation extensive des activités : dérégulation et anomie temporelle
I.B. La faible autonomie du temps et du lieu de l’étude : immixtions et interférences
II. Les contours mal définis du travail personnel
II.A. Les exigences relativement imprécises des sanctions institutionnelles : dissertations, commentaires, dossiers d’enquête...
II.A.1. Un travail de fabrication intellectuelle
II.A.2. Des séquences d’activités relativement longues et instables
II.A.3. Une logique du plus ou moins pertinent
II.B. Une confiance en soi timorée : l’examen comme échéance aléatoire
III. Les mystères de la production intellectuelle et l’image romantique du travail intellectuel
III.A. Formalité des remarques techniques et situations concrètes de la pratique
III.B. Bricolage privé et expérience de l’intime : “les méthodes, c’est personnel”
III.C. Méthodologisme et hypercorrection
III.D. Les secrets du métier et le poids du nombre
III.D.1. Démographisation et difficultés matérielles
III.D.2. La pédagogie, une affaire du primaire
III.D.3. Romantisme et secrets de métier
Partie 4. L’emploi qu’ils font du temps
Introduction
Chapitre 10. Rythmes universitaires et temps de travail personnel : Le Deuxième Cycle des Études Médicales
I. Le temps de travail institutionnellement commandé : les contraintes d’une formation dédoublée
I.A. Les enseignements magistraux et le système des ronéotypés
I.B. Les enseignements dirigés et les travaux pratiques
I.B.1. Programme de la faculté Lyon Nord Guide Théraplix des études médicales, Lyon Nord, Paris, Théraplix, année universitaire 1994/1995
I.B.2. Programme de la faculté Grange Blanche
I.C. Les stages hospitaliers
II. Des journées régulières consacrées à l’étude
III. Ascétisme scolaire et travail personnel
III.A. La prescription par le volume des cours
III.B. Travail personnel et sérieux “professionnel”
IV. Le suivi des cours : l’absentéisme, une conduite communément partagée
IV.A. Le déséquilibre entre le temps disponible pour le travail personnel et le volume de travail à réaliser : un absentéisme « stratégique »
IV.B. Libérer du temps pour le travail personnel
IV.B.1. L’absentéisme aux cours magistraux comme système de travail
IV.B.2. Un absentéisme partiel et stratégique
IV.C. Suivre les cours : une technique de travail à part entière
Chapitre 11. Rythmes universitaires et temps de travail personnel (suite) : la licence de sociologie.
I. Un temps de travail institutionnellement commandé faiblement contraignant et peu structurant
I.A. Programme de la licence de sociologie Guide de l’étudiant 1994-1995, Faculté d’Anthropologie et de sociologie, Université Lumière Lyon 2.
I.B. L’anomie du lever et du coucher
I.C. Sentiment de dérégulation intérieure et situation objective de dérégulation
II. Disparités interindividuelles et homéostasies des emplois du temps des étudiants sociologues
II.A. Des étudiants à temps partiel
II.B. Des journées polyrythmiques, partagées entre l’exercice d’une activité salariée et l’étude
II.C. Des journées polyrythmiques, partagées entre les obligations domestiques et scolaires
II.D. Des journées au gré des jours et des impératifs
II.E. Des journées consacrées à l’étude
III. Tendance spontanée à l’action et temps de travail personnel
IV. Le suivi des cours : manquements épisodiques, principe de plaisir et obligations extra-académiques
IV.A. Un absentéisme entre obligation professionnelle et principe de plaisir
IV.B. Un absentéisme de désinvestissement
IV.C. Absentéisme occasionnel et contraintes domestiques
IV.D. Manquements épisodiques et “manque d’envie”
IV.E. L’assiduité des étudiants mobilisés sur des enjeux scolaires
Conclusion
Chapitre 12. Remarques à propos des formes du travail salarié et de la délégation économique
I. L’exercice d’une activité salariée selon les filières : les études de Médecine et de Lettres et sciences humaines largement en tête...
II. Le travail salarié et les études médicales
II.A. Longueur des études et spécificités de la formation médicale
II.B. Contiguïté de la formation et de l’activité salariée
II.C. Une activité d’appoint et à la marge...
II.D. Les privilèges matériels des étudiants les plus dotés sur le plan économique
II.E. A propos d’un cas exemplaire
III. Le travail salarié et les études de sociologie
III.A. Entre un emploi du temps et des enjeux scolaires faiblement mobilisateurs
III.B. Des activités salariées fréquemment concurrentes de l’étude...
III.C. Travail salarié et rapport à l’avenir
III.D. De fréquents investissements extra-académiques
Conclusion
Partie 5. Les dispositifs écrits de gestion et d’organisation des activités dans le temps
Chapitre 13. Agenda, calendrier, mots pour mémoire, listes de choses à faire...
I. Des usages communément partagés par les deux populations étudiantes enquêtées
I.A. Des étudiants grands consommateurs d’agendas
I.B. Des dispositifs matériels d’autoprescription
II. De l’usage d’agendas, de calendriers..., et de la fixation de programmes pour le travail scolaire : deux pratiques relativement indépendantes
II.A. La prééminence en nombre et en fréquence des agendas (des calendriers, des listes pour mémoire et de choses à faire) sur la stricte fixation de plannings de travail
II.B. L’agenda... : des usages scolaires autant qu’extra-scolaires
II.C. Des dispositifs pratiques liés à l’organisation des affaires « courantes »
II.D. Les pense-bêtes, les mots pour mémoire..., comme stimulus mnésique visuel
II.E. L’agenda comme lieu d’une inscription plurielle et comme chef d’orchestre des différents domaines de l’activité sociale
II.F. L’agenda et ses pages blanches
III. Des similitudes premières du constat à la variation seconde du contexte de constat : des modes disciplinairement différenciés de régulation des activités de l’apprentissage
III.A. L’improvisation pratique, mode dominant de régulation des activités d’apprentissage des étudiants sociologues
III.B. Les routines du travail intellectuel comme mode de régulation des activités d’apprentissage des étudiants médecins
Chapitre 14. Programmes, plannings et plans pour le travail personnel
I. “Temps faibles”, “temps forts” et planification
II. Des programmes de révisions en rupture avec l’urgence pratique de la situation
III. L’établissement de programmes de révisions : une pratique discriminante
III.A. Les étudiants médecins, d’incomparables plus grands programmateurs de leurs pratiques scolaires que les étudiants sociologues
III.B. Des représentations négatives de l’écrit parmi les étudiants médecins
III.C. Avenir informulable, désaffection des études, études sans enjeux et dispositions hédonistes parmi les étudiants sociologues
III.C.1. La programmation des activités dans la projection du présent
III.C.2. Des études conjuguées au présent
III.C.3. Dispositions hédonistes et distance aux formes de la culture écrite
IV. De l’inégale programmabilité des actes d’apprentissage en DCEM1 et en licence de sociologie ?
Partie 6. Lectures et copies
Chapitre 15. Pratiques de lecture et lecture des pratiques : remarques à propos des débats sur la lecture étudiante
I. Retour critique sur les conceptions implicites de la « lecture »
I.A. Des intensités du lire à l’homogénéisation des pratiques de lecture
I.B. Des intensités aux modalités du lire
II. Catégories de perception de ce que “lire veut dire”
II.A. Lectures in extenso et livres “à lire”
II.B. De l’inégale remémorabilité des lectures
III. La fréquentation du livre
III.A. La lecture définie par la relation au livre
III.B. Du livre aux livres
IV. La lecture universitaire : une place à part dans les apprentissages intellectuels
Chapitre 16. Les formes de la lecture universitaire en troisième année de médecine
I. Le primat des cours et des polycopiés
II. Les “dangers” de la documentation personnelle
III. La lecture “à-côté”...
IV. État du marché éditorial de la discipline : la prépondérance des imprimés à vocation didactique sur les revues scientifiques et médicales
V. La consultation de revues scientifiques et la bibliothèque familiale des étudiants issus du milieu médical
VI. Un stock documentaire objectivé
VII. Lectures informatives, lectures complémentaires
VIII. Du livre aux marges du cours
Chapitre 17. Les formes de la lecture universitaire en licence de sociologie
I. L’appropriation de postures de connaissance autant que de “contenus” stricto sensu
II. Se constituer un capital de références et d’érudition
III. Textes d’auteurs et langue savante
IV. Des lectures laborieuses et hachées
V. État du marché bibliographique et réalisme disciplinaire
VI. Table des matières, sommaires, index...
VII. Des lectures, des lecteurs
Chapitre 18. Copier et copier : notes de lecture chez les étudiants sociologues et notes de cours chez les étudiants médecins
I. Le contexte des études médicales en D.C.E.M.1.
I.A. Synthétiser et mettre en fiche les notes de cours : réduction, structuration et visualisation
I.B. Copier et réciter les notes de cours au brouillon : apprendre « par coeur »
I.C. Écrire pour se concentrer
II. Le contexte des études sociologiques
II.A. La « lecture-écriture » : une technique disciplinaire de lecture et d’écriture
II.B. Défricher et déchiffrer : une lecture armée de l’écriture
II.C. Les notes de lecture comme actes du “privé” et de l’“intime” : compiler et reformuler.
II.D. Faire du livre une ressource personnelle...
II.E. Revenir sur l’opposition de la lecture et de l’écriture
Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie