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"Lumières de Rome", "Lumières de l'Eglise". Edition, traduction, et commentaires de la corespondan...
par GIOANNI Stéphane
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2004
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
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Page de titre
Abréviations des ouvrages les plus cités
A. Sources
B. Revues, dictionnaires, collections et catalogues
C. Études
Introduction
A. La réception d’Ennode et des épistoliers de l’Antiquité tardive
1. Des jugements sévères
2. Les correspondances : un genre « mineur » ?
3. La diversité de la réception d’Ennode
B. Les Épîtres d’Ennode entre Antiquité et Moyen Âge
1. Une source majeure pour l’histoire de l’Italie au début du VIe siècle
2. Latinité et catholicité : les fondements d’une nouvelle identité romaine ?
3. La christianisation de l’espace profane
4. De l’histoire à la littérature
C. Méthode et plan
1. Pour une approche philologique de la Correspondance
2. Les différentes étapes de l’enquête
a) Première partie : présentation de la collection, de l’auteur et des épîtres (livres I-II)
b) Deuxième partie : fonctions culturelles, sociales et religieuses
c) Troisième partie : l’écriture sinueuse de la lumière
Première partie. Présentation générale : la collection, l’auteur, les épîtres
Chapitre 1. La collection et la transmission des Épîtres depuis le VIe siècle
A. « Archéologie Nous employons le terme « archéologie » dans le sens que lui donne M. Foucault dans L’archéologie du savoir (1969). L’archéologie désigne l’étude des conditions concrètes de l’émergence d’un fait, d’un objet ou d’une notion. L’objet de « l’archéologue », ce sont les formations, les transformations et les mutations qui constituent de véritables ruptures dans les systèmes de pensée mais aussi dans notre représentation du passé. Ces redistributions sont fondamentales dans la mesure où elles instituent ce qui plus tard semble inévitable, indiscutable et nécessaire. Tel est le cas, croyons-nous, de la constitution des collections « canoniques » considérées par la postérité comme des entités à part entière. Elles déterminent l’analyse particulière des textes qui la constituent et qui auraient été lus différemment si la collection avait été faite autrement. » de la collection d’Ennode : bilan et hypothèses
1. Essai de datation des livres I et II
2. La collection des œuvres d’Ennode est-elle tardo-antique ?
a) Retour sur deux notions : « collection » et « édition »
b) La collection a-t-elle été constituée par Ennode ou un de ses « protégés » ?
3. Une collection carolingienne ?
a) L’intérêt de Paul Diacre et des cercles carolingiens pour Ennode
b) La collection des œuvres dans les témoins carolingiens
c) La diversité des critères de classement
d) La confrontation des témoins carolingiens
B. La transmission et la réception des Épîtres (livres I et II)
1. La Correspondance dans les manuscrits
a) Les témoins carolingiens
b) Ennode aux XIIe-XIIIe s.
c) Les Cisterciens, lecteurs d’Ennode : épistolographie, spiritualité et primauté pontificale
d) La dévalorisation d’Ennode à partir du XIIe
e) Les humanistes, critiques de la latinité tardive
f) Les recueils d’excerpta et les florilèges
2. Les éditions complètes et partielles d’Ennode
a) Les phases d’intérêt pour les épîtres depuis 1569
b) Pourquoi une nouvelle édition des épîtres ?
Chapitre 2. Biographie et personnalité d’Ennode
A. Les sources
1. L’œuvre d’Ennode
2. Les autres sources : la Collectio Auellana, la Correspondance d’Avit de Vienne
3. Ennode par lui-même
B. Éléments de biographie
1. Les récits de l’enfance, de la jeunesse : formation et solitude
2. Un mariage ? Avec Speciosa ?
3. Des activités multiples
4. Le choix de l’Église : une rupture ?
5. Le cursus honorum d’un « soldat de l’Église Ennod. epist. 1, 7, 3 à Faustus : ecclesiastici militis. » : du diaconat à l’épiscopat
C. Quelques traits de personnalité
1. Le goût de la ville et de la société : l’« urbanité » d’Ennode
2. À propos de quelques « fragilités »…
3. Une détermination indomptable
Chapitre 3. Ennode et l’épistolographie latine
A. L’héritage des correspondances antiques
1. Modèles et prédécesseurs
a) Les correspondances chrétiennes
b) L’influence particulière de Symmaque et d’Ausone
2. Les « théoriciens » et les « militants » du genre épistolaire
B. Idéal et pratique de l’échange épistolaire dans les livres I et II
1. Les deux fictions du « dialogue à distance »
a) La « présence » épistolaire
b) L’« oralité » et la simplicité
2. Les contraintes et la richesse du code épistolaire
a) Les officia de l’épître et l’impression de formalisme
b) Le destinataire : du singulier au pluriel
3. Le plan type d’une épître d’Ennode
a) L’exigence de brièveté : la règle et les exceptions
b) La structure de la lettre : les trois parties
4. La représentation de la réalité de l’échange
a) Les documents « factuels » accompagnant la lettre
b) La matérialité de la lettre : pagina, tabella, stylus…
c) Les étapes du commerce épistolaire
d) Les porteurs : des êtres réels et/ou des personnages littéraires
e) Une mise en abyme de l’échange épistolaire ?
5. Essai de typologie des Épîtres (livres I et II)
a) Les antécédents : les traités de rhétorique et les correspondances antiques
b) Dans la Correspondance d’Ennode (livres I et II)
Deuxième partie. Les fonctions des épîtres (livres I et II)
Chapitre 4. Culture latine et religion chrétienne
A. La christianisation de la culture profane
1. Une culture latine
a) La présence discrète de la culture grecque
b) Fonctions des lettres païennes : servir la culture chrétienne
c) Fonctions des sources judéo-chrétiennes
d) Pomerius : utriusque bibliothecae fibula
2. Enseigner et transmettre la latinité
a) L’éloge de la culture
b) Une pédagogie fondée sur les exemples et l’effort : la « religion des mérites Epist. 2, 24, 1 à Faustus : religio meritorum. »
c) Les lieux de l’enseignement : l’école, la palestre… et l’épître
B. L’enseignement de la morale chrétienne
1. La vocation « universelle » de l’enseignement épistolaire d’Ennode
a) Un « universalisme aristocratique » ?
b) Les procédés de généralisation : proverbes et sentences
2. L’expression de la foi chrétienne
a) La conversion de l’écriture épistolaire
b) Les prières
3. La Correspondance : le support d’un enseignement religieux
a) Les modèles de vertus et les contre-exemples
b) Des thèmes empruntés à la pastorale chrétienne : les euangelii monita
4. Le bon « usage » de la culture profane
a) La mythologie
b) La rhétorique « trompeuse » et la rhétorique « mature »
c) Limite de la « tolérance » envers la culture profane : les pratiques païennes interdites.
Chapitre 5. La sociabilité épistolaire et l’évolution des élites chrétiennes
A. Éléments de prosopographie de la Gaule et de l’Italie
1. La famille de Magnus Felix Ennodius depuis le consulat d’Agricola (420)
a) Le père d’Ennode : Firminus ou Camillus ?
b) Frustrations et renaissance des Magni Felices depuis le consulat d’Agricola (420)
c) Le lien entre Ennode et Cynegia, l’épouse de Faustus
d) Stemma de la famille d’Ennode
2. Typologie des vingt-six correspondants des livres I et II
a) Tableau récapitulatif des correspondants des livres I et II
b) Analyse de la typologie
3. Perspectives globales de l’enquête prosopographique Nous prenons comme référence le dictionnaire de prosopographie chrétienne publié en 1999 (PCBE II).
a) Remarques sur le principe d’une prosopographie chrétienne
b) Les relations entre les élites en Italie et en Gaule : une géographie épistolaire ?
c) La continuité de l’aristocratie consulaire
d) De nouvelles élites à Ravenne et à Rome ? Mobilité sociale et pratique du pouvoir
B. L’apologie de la « religion des amitiés »
1. Amicitia et concordia épistolaires
2. Ennode au centre de ces réseaux
3. Une conception cicéronienne de l’amicitia ?
4. Le renouvellement du concept de nobilitas chrétienne
a) Fonction sociale de la « latinité »
b) Une définition culturelle et morale
Chapitre 6. L'engagement d'un clerc au service de Rome
A. Au service des évêques
1. Un modeste théologien
2. Un intermédiaire diligent
a) Ennode, porteur de messages et chargé de missions
b) Un médiateur dans des affaires judiciaires
c) Le secrétaire
B. Le « soldat de l’Église »
1. Dans la controverse « semi-pélagienne »
2. Vers le règlement du schisme laurentien
3. Fonctions des Épîtres dans la défense de Symmaque
a) Transmettre des informations
b) Encourager l’évergétisme et défendre le pouvoir économique du pape
c) Mobiliser les réseaux d’influence en faveur d’une nouvelle conception de l’Église
Troisième partie. L’écriture sinueuse de la lumière : une esthétique du labyrinthe
Chapitre 7. Demain, la lux romana
A. L’expression nuancée de la lumière
1. L’échelle de la lumière : de la nuit noire au grand jour
2. La pleine lumière : la manifestation de l’excellence
B. La représentation du monde
1. Des représentations binaires : perfecti et indocti ; boni et crudeles
2. L’union des « latins » et des « barbares » ?
3. Un espace morcelé et fragile
a) Deux espaces distincts : le monde « romain » et les « pays lointains »
b) Montagnes et cités : une géographie des personnes et des sentiments
C. Une vision eschatologique de l’histoire
1. La lumière trompeuse du passé
2. L’obscurité du présent : le temps des menaces…
3. …et de l’espoir : la confiance en un avenir lumineux
a) Vers « le siècle meilleur » et « la fin des temps »
b) L’écriture et l’action
D. La lux romana : permanence et renouvellement de la romanitÉ
1. La lux romana : une lux ecclesiae ?
2. La christianisation des symboles romains : l’exemple de « la curie céleste »
3. Théodoric : une préfiguration du « roi chrétien, lumière du Christ » ?
4. Les Épîtres d’Ennode vues à travers l’histoire pontificale
Chapitre 8. en attendant, les feux et les artifices de l’écriture
A. L’idéal stylistique d’Ennode : la « simple beauté »
1. Les Épîtres : des « exercices de style »
2. « Une langue riche, un style châtié, une expression parfaitement latine »
a) Vbertas linguae
b) Castigatus sermo
c) Latiaris ductus
B. La pratique : une Écriture labyrinthique
1. La « phrase » d’Ennode : le dédale de mots
a) La structure complexe
b) Le « goût pour l’hyperbate »
c) La cadence
2. Une poétique de l’ambiguïté volontaire Nous remercions Madame le professeur F. Biville d’avoir attiré notre attention sur la recherche de l’ambiguïté volontaire dans la littérature antique en organisant la Table Ronde sur « l’ambiguïté volontaire dans les textes grecs et latins » à l’Université Lumière Lyon II (LESLA), à Lyon, les 23 et 24 novembre 2000. : le brouillage des pistes
a) Les deux types d’ambiguïtés : définition
b) Les jeux de mots et les oxymores
c) Les ambiguïtés de la rhétorique épistolaire
d) L’image de l’ambiguïté dans les épîtres : res daedala Epist. 1, 9, 2 à Olybrius : res scilicet daedala memoratu.
3. La recherche de l’expressivité
a) L’extrême uariatio : le goût du détail
b) La surabondance des images : emphase et préciosité
C. La « préciosité » : l’écriture de la lumière
1. Ennode et l’idéal de la « négligence savante »
2. Une esthétique de l’« enluminure »
3. La préciosité : une stratégie élitiste de communication
Conclusion
A. La lux romana à l’aube du VI e siècle
B. La latinité après l’empire : une question d’identité
C. Une esthétique du labyrinthe et de la ruse
D. Ennode, un épistolier « entre deux mondes » ?
Prolégomènes à l’édition et à la traduction des Épîtres
I. Principes de l’édition
A. La supériorité de B sur les manuscrits de la famille du Vaticanus
B. Modifications apportées à l’édition de F. Vogel (MGH, aa. 7, 1885)
II. Principes de la traduction
Conspectus Siglorum
I. Principaux manuscrits utilisés pour l’édition critique
II. Florilèges, recueils d’extraits et témoins lacunaires
III. Éditions
Répertoire des manuscrits ennodiens
A. Manuscrits contenant l’intégralité, une partie ou des extraits de l’œuvre d’Ennode
B. Florilèges et recueils d’extraits
1. Le Florilegium Angelicum
2. Autres florilèges
Livre I : édition et traduction
I. – Ennodius Iohanni
1. – Ennode à Jean
II. – Ennodius Floro
2. – Ennode à Florus
III. – Ennodius Fausto
3. – Ennode à Faustus
IV. – Ennodius Fausto
4. – Ennode à Faustus
V. – Ennodius Fausto
5. – Ennode à Faustus
VI. – Ennodius Fausto
6. – Ennode à Faustus
VII. – Ennodius Fausto
7. – Ennode à Faustus
VIII. – Firmino Ennodius
8. – Ennode à Firminus
IX. – Olybrius Ennodius
9. – Ennode à Olybrius
X. –Iohanni Ennodius
10. – Ennode à Jean
XI. –Castorio et Floro Ennodius
11. – Ennode à Castorius et Florus
XII. – Avieno Ennodius
12. – Ennode à Avienus
XIII. – Ennodius Agapito
13. – Ennode à Agapitus
XIV. – Ennodius Fausto
14. – Ennode à Faustus
XV. – Floriano Ennodius
15. – Ennode à Florianus
XVI. – Floriano Ennodius
16. – Ennode à Florianus
XVII. – Fausto Ennodius
17. – Ennode à Faustus
XVIII. – Ennodius Avieno
18. – Ennode à Avienus
XIX. – Ennodius Deuterio
19. – Ennode à Deuterius
XX. – Ennodius Fausto
20. – Ennode à Faustus
XXI. – Ennodius Fausto
21. – Ennode à Faustus
XXII. – Ennodius Opilioni
22. – Ennode à Opilion
XXIII. – Ennodius Senario
23. – Ennode à Sénarius
XXIV. – Ennodius Asturio
24. – Ennode à Astyrius
XXV. – Ennodius Olybrio et Eugeneti
25. – Ennode à Olyrius et Eugénés
XXVI. – Ennodius Fausto
26. – Ennode à Faustus
Livre II : édition et traduction
I. – Ennodius Armenio Consolatoriam
1. – Consolation d’Ennode à Arménius
II. – Ennodius Speciosae
2. – Ennode à Speciosa
III. – Ennodius Speciosae
3. – Ennode à Speciosa
IV. – Ennodius Olybrio
4. – Ennode à Olybrius
V. – Ennodius Laconio
5. – Ennode à Laconius
VI. – Ennodius Pomerio
6. – Ennode à Pomerius
VII. – Ennodius Firmino
7. – Ennode à Firminus
VIII. – Ennodius Apollinari
8. – Ennode à Apollinaire
IX. – Ennodius Olybrio
9. – Ennode à Olybrius
X. – Ennodius Fausto
10. – Ennode à Faustus
XI. – Ennodius Fausto
11. – Ennode à Faustus
XII. – Ennodius Astyrio
12. – Ennode à Astyrius
XIII. – Ennodius Olybrio
13. – Ennode à Olybrius
XIV. – Afris
14. – Aux Africains
XV. – Ennodius Euprepiae
15. – Ennode à Euprepia
XVI. – Ennodius Fausto
16. – Ennode à Faustus
XVII. – Ennodius Constantio
17. – Ennode à Constantius
XVIII. – Ennodius Iohanni
18. – Ennode à Jean
XIX. – Ennodius Constantio
19. – Ennode à Constantius
XX. – Ennodius Constantio
20. – Ennode à Constantius
XXI. – Ennodius Albino
21. – Ennode à Albinus
XXII. –Fausto Ennodius
22. – Ennode à Faustus
XXIII. – Domno Suo Fausto Ennodius Diaconus
23. – Ennode diacre Cette première apparition du titre diaconus suggère qu’Ennode est devenu diacre vers 502/503. Mais cette précision chronologique doit être interprétée avec prudence dans la mesure où trois lettres seulement portent ce titre (epist. 2, 23 ; 2, 24 ; 2, 25). L’absence d’indication dans les lettres ultérieures, dans une période où Ennode était forcément diacre, laisse supposer qu’Ennode l’était peut-être déjà dans les lettres précédentes. à Faustus questeur
XXIV. – Domno Suo Fausto Ennodius Diaconus
24. – Ennode Diacre à son Seigneur Faustus
XXV. – Fausto Quaestori Ennodius Diaconus
25. – Ennode Diacre à Faustus Questeur
XXVI. –Ennodius Liberio
26. – Ennode à Libérius
XXVII. – Honorato Ennodius
27. – Ennode à Honorat
XXVIII. – Avieno Ennodius
28. – Ennode à Avienus