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La parole mise au monde
par COSTE Sophie
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2008
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Table des matières
Page de titre
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Remerciements
Liste des abréviations utilisées et référencement des citations
Abréviations utilisées
Référencement des citations
Introduction
– I – La parole empêchée (1915-1929)
Présentation
1. Archéologie d’une parole
A. De quelques « déterminations enfantines »
B. A l’horizon de l’œuvre : le désastre de la guerre
C. La parole désirée et haïe
2. Un texte-programme : « La Promenade dans nos serres » (1919)
A. Un parti pris des mots
B. Une aspiration lyrique à la communication
3. Premières mises en œuvre (1919-1923)
A. Les pouvoirs de la parole : « Esquisse d’une parabole »
B. Idées et mots : premières difficultés
C. Rôle de Paulhan
D. Dégoût face à la parole commune
4. La parole mortifiée
A. La mort du père
B. Le flottement du sens
Paroles et signification
« Words, words, words »
C. Martyr du langage
D. Une « apparence de défaut » dans les rapports avec le destinataire
Portrait de l’artiste en bouffon
La raison du plus fort
La question de l’hermétisme : vouloir ou ne pas vouloir communiquer
5. L’issue : « parler contre » et se tourner vers les choses (1926)
A. « Parle, parle contre le vent »
B. S’appliquer aux choses
C. De l’arbre au « Monument »
6. « Raisons » de parler
A. Un nouveau regard sur la parole et sur soi-même
B. 1929-1930 : la formulation énergique des « raisons »
Bilan au seuil des années trente
– II – La parole sous conditions (1930-1938)
Présentation
Chapitre 1 : Un programme d’autorisation de la parole
1. Parler pour les choses muettes
A. Le mutisme des choses permet une échappée hors du champ encombré des paroles
B. Le mutisme des objets permet d’accéder à un espace de silence intérieur non aliéné
C. Le mutisme des choses légitime la prise de parole
La « muette supplication » des choses
Le poète, avocat des choses
Une nouvelle déontologie de la parole
2. Ecrire « contre les paroles » : mise en œuvre d’une rhétorique
A. Contre l’impropriété et la gratuité des paroles
Recréer de la nécessité
Recréer de l’évidence sensible
B. Contre toute parole antérieure à propos des objets
Contre la parole idéaliste
Contre tout discours de savoir : la table rase
Implications quant à la relation au lecteur
C. Contre la parole orale
Contre l’exhibition du sujet parlant
Contre la prolixité du langage parlé
Contre le relâchement
Chapitre 2 : Une parole qui « garde » ?
1. Parler, « le plus sûr des mutismes ? » : le sujet mis hors champ
A. Censure du sujet : se « garder »
« Se garder » de la captation par la parole commune
« Se garder » de la captation par les affects
B. Censure du lyrisme
Censurer l’épanchement lyrique du je dans la nature
Placer sous haute surveillance les motifs de l’arbre et de la fleur
Chosifier les êtres humains
Utiliser le lyrisme à contre-emploi
2. Retour du sujet
A. Un sujet sous-tendant le projet
B. Une présence thématique du sujet
Anthropomorphisme
Identification
Création d’un univers
C. Une inscription du sujet au sein même du propos
3. Vers un discours adressé ?
A. « La Crevette »
B. « Le Galet »
C. « Notes pour un coquillage »
D. Work in progress
E. Je, tu et le partage d’un plaisir
4. Une parole encore inentendue
A. Un auteur qui publie peu
B. Des obstacles extérieurs
La « prolétarisation » de Ponge
Les censures de Paulhan
C. Un obstacle interne : la fixation sur le lecteur Paulhan
L’auteur face au mentor qu’il s’est choisi
L’auteur face à son destinataire unique
Des affects ambivalents
Bilan en 1938
– III – Une parole pour l’homme ? (1938-1944)
Présentation
Chapitre I : Une parole dans l’Histoire
1. Quelle articulation entre parole individuelle et devenir humain ?
A. « Notes prises pour un oiseau » (1938) : l’homme et le Logos
B. Une préoccupation inscrite de longue date dans l’œuvre
C. Une préoccupation réactualisée au cours des années trente
D. La guerre et ses conséquences
2. Refus d’une articulation directe, sous forme d’écriture « engagée »
A. Août 1940 : le choix du bois de pins
B. Refus du lyrisme patriotique et militant
3. Parole dans le champ d’autres paroles
A. Discours marxiste : vers un monde nouveau, un homme nouveau
B. Discours des Lumières : humanisme, progrès
Promotion de la science et de la connaissance
Transmission et signification
La confiance optimiste en l’homme, contre la tragédie métaphysique
4. Le parti pris de l’homme ?
A. « Humain, résolument humain »
Les « Souvenirs interrompus »
Les « Billets "hors sac" »
B. Un nouveau sujet : l’homme ?
Une décision en réaction
Une décision assortie d’une démarche contradictoire
Une décision sans adhésion profonde
Une difficile mise en œuvre
5. La rage athéiste. Parler contre l’autorité de la parole divine
A. Critique du discours religieux
B. Réappropriation du discours religieux
C. Concurrencer le Logos
D. Refaire le monde
Chapitre 2 : la parole en expansion
1. Etape « Oiseau » (1938) : de nouveaux partis pris esthétiques
A. Premier texte d’« après-Parti pris des choses » et nouveau recommencement
B. Le choix de l’inachèvement
C. L’exhibition du travail, des difficultés, des matériaux
2. Etape « Bois de pins » (1940) : expanser indéfiniment le moment de la création
A. Le pin - nouvel arbre identificatoire - et sa leçon métatechnique
Le bois de pins, « temple de la caducité »
Le pin, membre d’une « assemblée »
La promenade dans le bois de pins / La Promenade dans nos serres
B. Abandons et recommencements. « Articulation par négation »
« Le plaisir des bois de pins »
« Formation d’un abcès poétique »
« Tout cela n’est pas sérieux »
C. Fin du texte et lisière du bois
D. Renforcement de l’implication du locuteur dans l’énonciation
Datation des fragments
Signatures intérieures
Auteur en position de lecteur
3. La rage d’appropriation de l’expérience intime
A. « Le Mimosa » (premiers mois de l’année 1941)
B. Début du travail sur « La Mounine » (3 au 13 mai 1941)
C. « Berges de la Loire » (24 mai 1941)
D. « L’Œillet » (juin 1941)
E. Fin de « La Mounine » (10 juin-5 août 1941)
4. La reconfiguration des anciennes représentations de la parole
A. Le fragmentaire et l’informe : Anthracite et Boue
« L’Anthracite », modèle du fragmentaire
La boue, modèle de l’informe
B. Le bouffon : histrionisme du mimosa
C. Déboutonnage et jaillissement de l’œillet
D. Silence de mort de « La Mounine »
E. De la coquille à la toile : « L’Araignée » (1942)
5. Un nouveau modèle dynamique pour la parole : Le Savon
A. Interactivité
B. Thème de la toilette intellectuelle par la parole
C. Vers une réhabilitation de l’oral
Thème du bafouillage
Tentative de théâtralisation
6. Le lecteur, figure essentielle de la nouvelle poétique
A. Un nous à double entente
Le nous d’appartenance à la communauté humaine
Le nous de complicité avec le lecteur
B. Une scène conversationnelle
C. La mention explicite du lecteur à la troisième personne
D. La captation du lecteur : « L’Araignée »
E. L’adresse directe au lecteur : Le Savon
7. A la rencontre des lecteurs effectifs
A. Remise en question du monopole de lecture attribué à Paulhan
Affranchissement à l’égard du mentor et multiplication des destinataires
Le destin du « Bois de pins », emblématique d’une nouvelle autonomie
B. Parution du Parti pris des choses
C. Rage de publication
« Il me reste à publier la relation de mon échec »
Vers la publication de La Rage de l’expression ?
8. Les « Pages bis » (1941-1944) : face au lecteur-Camus, reformulation des « raisons »
A. « Première méditation nocturne » : l’aspiration à un nouvel équilibre
B. La lecture par Ponge du Mythe de Sisyphe et les bilans qu’elle suscite
« Pages bis I » : un bilan qui, sur fond de constats d’échec, valorise le relatif
« Seconde méditation nocturne » : une rétrospective qui débouche sur le « compte-tenu des mots »
C. La lecture par Camus du Parti pris des choses et les réactions qu’elle suscite chez Ponge
Re-traitement des thèmes tragiques
« Raisons » de faire œuvre suscitative
9. De la difficulté à faire entendre de nouveaux partis pris (1944)
A. Les recherches récentes sont mal acceptées
Le Savon
La Rage de l’expression
B. Le Parti pris des choses est accaparé par les philosophes
Bilan en 1944
– IV – Prendre son « propre parti : celui de la parole naissante » (1944-1950)
Présentation
Chapitre I : Un horizon de parole en cours de reconfiguration
1. Parler au nom d’une « appartenance » ?
A. « Prendre son propre parti »
B. Conflit entre parole singulière et engagement collectif
C. La question de l’autonomie de l’art
D. En marge du Parti, maintien de la visée éthique et politique de la parole
2. Parler pour être bien entendu
A. Une lecture en hiatus par rapport au « souci de l’homme »
B. Une lecture philosophique
C. L’assignation à une parole assertive et pétrifiée
D. Sentiment général de décalage par rapport à la réception de l’œuvre
E. Stratégies de publication en retour
3. Parler à qui ?
A. Les premiers textes de critique d’art : flottement
« Note sur "Les Otages", Peintures de Fautrier » : labilité des positions
« Matière et mémoire » : de l’ambiguïté des relations
« Braque le Réconciliateur » : le lecteur malmené
B. Le Savon de 1946 : agression
4. Entre oral et écrit : Le Savon comme tension
A. « Faire » Le Savon « en parlant » ?
B. Congédier l’écrit ? « Froissons et jetons au panier toute note ou brouillon »
C. L’inversion des valeurs ? Scripta volant
D. La réhabilitation du chant ?
5. Braver les vieux ennemis de la parole
A. La parole face au vent
La très ancienne menace du vent
« … Du vent ! » : recenser les violences exercées sur la parole
« … Du vent ! » : dégonfler la baudruche du vent et lui opposer la parole vraie
En lieu et place de l’inspiration : la sufflation
B. La parole exposée à la perte par dissolution
6. Une situation de parole inédite : l’exercice de la critique d’art
A. Quelle légitimité des paroles par rapport à l’œuvre d’art ?
B. Assumer le contexte énonciatif du texte de commande
C. Elargir le « parti pris des choses » à des objets nouveaux et à la médiation d’autrui
Chapitre 2 : L’appropriation de la parole
1. L’exemple des peintres
A. Les peintres comme modèles d’indépendance et de singularité
Modèle d’indépendance qu’offre Fautrier
La voie singulière de Braque
A leur exemple, pratiquer une critique d’art singulière
B. Les peintres comme modèles de prise en compte de la matière
La leçon de Fautrier : la matière dans « Note sur "Les Otages" »
La leçon de Dubuffet : La matière dans « Matière et mémoire » :
C. La leçon des peintres appliquée à la pratique poétique
Jeu d’impression-expression
Jeu avec les ressources de la matière
2. Un nouveau contrat avec le lecteur : la Préface aux Proêmes
A. Premier enjeu de la Préface aux Proêmes : substituer à Paulhan le lecteur
Un dispositif énonciatif qui en appelle à une juridiction supérieure
Un règlement de comptes avec Paulhan
B. Deuxième enjeu : assumer pleinement les Proêmes
Faire acte de confiance envers le lecteur
Donner à voir un parcours et un sujet
3. Le tournant de la « Tentative orale »
A. Construire la relation, dans l’instant, ex nihilo
Congédier d’emblée les modèles
Démolir les images données par la critique
B. Faire de l’acte de parler le sujet de la conférence.
Des raisons de parler
Jouer résolument l’oral
C. Rejouer tout un parcours
Rejouer le parti pris des choses et le « drame » qui l’a précédé
Convoquer sur la scène tous les enjeux, passés et présents, de la prise de parole
3. La parole portée à l’état fluide : La Seine, « Le Verre d’eau »
A. Des solides aux liquides
Raisons subjectives du choix d’un objet liquide
De l’autobiographie à la science : justification scientifique
Retour sur les vieilles aversions
Dépassement des vieilles aversions dans un imaginaire nouveau
B. Intégration et mise en œuvre dans la parole du modèle liquide
L’homologie texte-Seine et ses paradoxes
Du cours au discours
Une parole qui « pétrit »
Une parole qui draine tout sur son passage : de suivre son cours à faire un cours
Acceptation de la perte, dépassement du conflit initial : le finale de La Seine
C. L’eau nouvelle du « Verre d’eau »
L’eau désirable et conquise
L’eau donnée, l’eau et le lecteur
5. La poésie comme art et artisanat
A. Proposer une réponse non idéologique à la crise de la civilisation
B. Prendre artisanalement le monde en réparation
C. Etre soi-même le lieu d’une métamorphose, offerte à la vue du public
La personne de l’artiste : le véritable objet d’art
L’artiste (l’écrivain) et son public (son lecteur)
D. Faire entrer le lecteur dans son propre atelier
6. La parole-murmure, la parole à l’état naissant
A. Parole incarnée
B. Parole actualisée : « Nous marchons dans les pas du temps, guéris »
C. Avant-printemps, avant-parole, parole à l’état naissant
D. Parole-murmure, en accord avec le monde
Parler avec le vent
De la parole - « fouet de l’air » à la parole-murmure
Bilan en 1951
– V – L’avènement de la Parole en majesté (1951-1961)
Présentation
1. « Joca Seria » : L’exténuation du murmure, au sein d’un monde finissant
A. « Il va mourir » : l’individu « réduit à un fil »
B. « Mourir et renaître » ; « un égarement passager, une phase épique de mon œuvre » ?
2. Quelle patrie pour la parole ? Enfouissement dans l’épaisseur du monde muet, revendiqué comme « seule patrie »
A. Ne « tenir la parole » que du monde muet
Retour à l’enracinement originel de la parole dans le monde muet
La sphère littéraire n’est pas une patrie
La parole de la sphère littéraire et philosophique n’en est pas une.
B. Tensions et scrupules
C. L’enfouissement au sein de la terre.
Articulation avec le « trente-sixième dessous »
Articulation avec l’ « aventure organique »
Articulation avec la nuit
3. La patrie malherbienne
A. Malherbe figure de père, et constitutif d’un espace-patrie
B. Malherbe : un héritage et un modèle
C. Rapatriement dans la langue et dans la littérature
« Nous pratiquons la langue française »
La « société du génie » et l’arbre de la littérature
4. La mise en œuvre : « Pratiques » (vers Le Grand Recueil) et « Objeu » (vers « Le Soleil »)
A. Des « pratiques » d’élaboration-destruction
Recommencer perpétuellement
Mettre « le temps dans notre complot »
B. « Mon prochain livre : PRATIQUES »
Revendiquer le statut de praticien du langage
Subsumer toutes les formes de « pratiques » dans un livre
Redéfinir les genres
C. Un rapatriement singulier
Un anti-chef-d’œuvre
Un anti-florilège.
Un espace de « promenade » pour le lecteur
D. Vers l’objeu
L’objeu et les « pratiques »
L’objeu, Malherbe, l’œuvre comme machine
L’objeu : le murmure heureux du plein-jeu
5. « Le Soleil placé en abîme » : une nouvelle cosmogonie, libératrice de la parole
A. Sortir du double manège
B. A la place du manège : l’objeu
C. Rejouer l’aurore de la parole
D. Etablir la parole en désolidarisant création et Verbe créateur
E. Dans le prolongement des conquêtes du « Soleil » : le « Texte sur l’électricité »
6. L’assomption de la Parole majuscule
A. L’œuvre de Malherbe : une propédeutique
L’enfouissement préalable de la lyre
Le retour au « il faut parler » initial
Raison et réson
« Dire signifiant faire »
B. La conjonction du Malherbe et du « Soleil » : condition de l’assomption
D’un père à l’autre ; d’un principe enfermant à un principe engendrant
L’articulation du OUI, le tremblement de certitude,
C. Les métaphores du surgissement de la Parole
D. Religion de la Parole
E. La parole comme incarnation de la langue
7. Relation au lecteur
A. Jusqu’au « Soleil » : nouvelle éclipse du lecteur
Difficultés dues au contexte énonciatif du Malherbe
Effets de l’identification à Malherbe
B. Le retour du lecteur, avec « Le Soleil » puis « Malherbe VI »
« Le lecteur dont nous ne doutons pas »
« Se proposer » au lecteur
« Former [s]on école »
C. Nouveaux fondements à la relation auteur-lecteur
Le pacte du nouveau cogito
Ponge lecteur de Malherbe et modèle de lecteur
Pour un Malherbe ou Pour un lecteur ?
8. La parole revendiquée aussi sur son mode mineur : « Chèvre » et « Figue »
A. Réalisation humble de la parole « en loques »
B. Métamorphose nourricière et féminine de la parole
Le lait maternel
L’imaginaire de la Voie lactée, alternative à celui du soleil
Une poésie qui nourrit
C. L’objeu et le blason du « Soleil » en mode mineur
La chèvre, mode mineur de l’objeu
Poétique du lambeau et de l’erreur
Bilan en 1961
La parole conquise sur le Verbe
La Parole majuscule
– VI – La parole, table ouverte (après 1961)
Présentation
1. Monument, moviment et « livraison » au lecteur
A. Monumentalité aléatoire
B. Tension monument-moviment
C. « Livraison » au lecteur
Le Savon, en 1967
La Fabrique du Pré en 1971
Comment une figue de paroles et pourquoi, en 1977.
Des « livraisons » progressives
2. L’achèvement du Savon
A. Une deuxième « Tentative orale », particulièrement acrobatique
B. La parole comme décollage et l’objeu comme mise en orbite
C. Parole et propulsion
D. Objoie et paradis de la relation
3. Le pré, la table, objets testamentaires
A. Un locuteur face au sentiment de proximité de la mort
Anticipation de la mort :
S’allonger
B. En contrepoint, solidité de ce qui est pour le lecteur pré-paré et é-tabli
Pré et table : fondements, assises élémentaires, supports
L’offrande du Pré : faite à l’homme par la nature, faite au lecteur par l’auteur
L’offrande de la table : don qui sou-viendra au lecteur
La dimension testamentaire et son dispositif d’ensemble (pré-able)
C. Bilan d’un parcours
Ultime avatar du motif de l’eau
Ultime avatar du motif de l’arbre
Totalisation
Relecture du parcours, par rapport à « l ‘orage originel »
4. Pré : paradis de la parole ?
A. « Le Pré », nouvelle « Promenade dans nos serres »?
B. Parole et Paradis
Coïncidence du désir et du monde
Paradis de la re-création
Perpétuité, objeu, « moulin à prières »
C. Parler-paraboler. Paradis et parabole
D. Le pré, lieu d’où avoir « égard au ciel bleu »
5. La table « écrite à l’encre sympathique »
A. Une encre « de sympathie »
B. Un lecteur « accolé » : Oreille et coquillage
C. Emergence du silence
6. La parole, lieu de la rencontre humaine (derniers écrits)
A. Ecriture adressée / plaisir solitaire de l’expression
Ecrire pour engendrer
Polissage et politesse (polir son texte pour le lecteur)
B. Le texte : conjonction, convention, contrat
Conclusion : « Sed tamen effabor ! Pourtant je parlerai ! »
Bibliographie
I. Œuvres de Francis Ponge
I.1. Editions originales
I.2. Edition de référence
I.3. Textes parus en revues
I.4 . Correspondance
I.5. Entretiens
II. Etudes sur Francis Ponge
II. 1. Essais
II.2. Collectifs et numéros de revue consacrés à Francis Ponge
II.3. Articles et chapitres d’essai
III. Livres et articles généraux
III. 1. Livres
III.3. Articles parus en revue ou dans des ouvrages collectifs
IV. Œuvres littéraires citées
V. Etudes sur les écrivains et artistes cités
VI. Dictionnaires