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Le discours antiterroriste. la gestion politique du 11 septembre en France
par FRAGNON Julien
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2009
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Université Lumière Lyon 2
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Table des matières
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Tableaux
Page de titre
Contrat de diffusion
Dédicace
[Remerciements ]
[Epigraphe]
Résumé :
Summary :
Introduction
« Terrorisme » ou violence politique ?
Quelques travaux précurseurs sur les discours antiterroristes
Les travaux à visée classificatoire
Une tradition plus fonctionnaliste
L’efficacité des discours antiterroristes dans la légitimation du pouvoir
Le discours antiterroriste : un lieu de déploiement d’une revendication du consentement politique
Le discours en science politique : choix méthodologiques et épistémologiques
Les ressources multiples d’une sociologie du discours politique
Les techniques employées
La constitution du corpus
Partie 1 : La triple appréhension du terrorisme : académique, juridique et politique
Chapitre 1 : Le terrorisme en sciences sociales : une violence politique spécifique
1) Le terrorisme : une violence politique spécifique
1.1 La difficile définition académique de la violence : une notion à la fois mesure et étalon
1.1.1 Du mot au concept : la dualité de la violence
1.1.2 Les trois critères d’une définition académique de la violence politique : la cible, l’intention et les conséquences politiques
1.2 De la violence comme agressivité à la violence comme ressource rationnelle
1.2.1 La violence révélatrice et anormale : frustration relative et approches culturalistes
1.2.2 Une ressource particulière : du choix rationnel à la mobilisation des ressources
1.3 Approcher les violences extrêmes par l’introduction d’une dimension subjective et identitaire
1.3.1 La dimension identitaire de la violence et la potentialité d’un déchaînement
1.3.2 Des outils opératoires pour approcher la violence « terroriste »
2) Les modèles d’appréhension du terrorisme
2.2 La délimitation liminaire de l’objet « terrorisme »
2.2.1 Une étymologie contradictoire avec la signification contemporaine
2.2.2 Le choix d’une définition opératoire
2.2 Le terrorisme comme continuité : une ressource violente disponible dans un conflit politique
2.2.1 De la technique insurrectionnelle à l’appréhension stratégique du terrorisme
2.2.2 Le terrorisme et la mobilisation des ressources
2.3 Le terrorisme comme discontinuité
2.3.1 Le modèle psychologique : une pathologisation de la violence terroriste
2.1.2 La dégénérescence d’un conflit social légitime : le modèle de l’inversion
2.1.3 Le modèle constructiviste : le produit d’un étiquetage
Chapitre 2 L’indétermination du terrorisme : l’évolution historique d’une incrimination juridique spécifique
1) Les aspects juridiques de la lutte contre le terrorisme en France : une infraction à rebours de l’histoire de l’infraction politique
1.1 De la clémence historique au durcissement de la lutte contre la violence politique
1.2 Entre extradition et Cour de Sûreté, les lieux de déploiement des stratégies de dissimulation et de simulation
1.3 La constitution insuffisante d’une infraction autonome (1986-2001)
2) Le terrorisme dans le droit international : une incrimination indéfinie mais poursuivie
2.1 Les insuffisances historiques d’une définition internationale du terrorisme
2.2 Une répression internationale fondée sur une réitération de conventions parcellaires
3) La lutte contre le terrorisme au sein de l’Union Européenne : un approfondissement de la criminalisation du terrorisme
3.1 L’origine historique de la lutte contre le terrorisme : les débats sur l’extradition pour motif politique
3.2 Une approche complémentaire favorisant la criminalisation du terrorisme : la mise en place d’une coopération policière européenne
3.3 Deux avancées normatives de la stratégie de criminalisation : la définition du terrorisme et le mandat d’arrêt
3.3.1 La définition du terrorisme de l’Union Européenne : le syncrétisme d’héritages divers
3.3.2 Le mandat d’arrêt européen : instrument symbolique de la criminalisation du terrorisme
Chapitre 3 La lutte antiterroriste, l’« autre exception française » : entre réaction, pragmatisme et logique préventive
1) L’organisation de la lutte contre le terrorisme en France : trois niveaux d’action marqués par la coordination
1.1 Le niveau politique : l’interministériel et l’autorité du Premier ministre contestés par la Présidence
1.2 Le niveau opérationnel et l’étape ultime de la centralisation : la DCRI
1.3 Un dispositif judiciaire marqué par la centralisation, la spécialisation et la coordination
2) Le processus historique de constitution : entre pragmatisme et logique préventive
2.1 1982 et la première rupture dans la lutte antiterroriste : la fin de la doctrine du « sanctuaire »
2.2 Le basculement de l’été 1986 : de l’accommodement à la répression du terrorisme
2.3 De la répression à la prévention : le révélateur des attentats de 1995
Chapitre 4 La continuité historique des discours antiterroristes en France
1) Les discours antiterroristes en 1986 : dramatisation, mobilisation populaire et union nationale dissonante
1.1 Un exemple d’une simulation guerrière
1.1.1 Un registre lexical guerrier
1.1.2 La fermeté gouvernementale : un prolongement du discours martial
1.2 Une mobilisation populaire et partisane
1.2.1 Le recours à la population dans la prévention des attentats
1.2.2 La revendication d’une union partisane contre le terrorisme
1.3 Une solidarité dissonante
1.3.1 Une absence de rancune politique
1.3.2 Le discours « alternatif » : lutte contre le terrorisme et respect des droits de l’homme
1.3.3 La pusillanimité du gouvernement contre le terrorisme
2) Les discours antiterroristes en 1995 : barbarie, vigilance populaire et solidarité « alternative »
2.1 Une dramatisation différente : la dénonciation de la « barbarie » terroriste
2.1.1 Une déshumanisation des terroristes
2.1.2 Une détermination intacte
2.2 La revendication d’une mobilisation nationale
2.2.1 Une vigilance populaire nécessaire
2.2.2 Une mobilisation plus ciblée : la communauté musulmane et les médias
2.3 L’opposition politique entre solidarité et critiques
2.3.1 Une union sur « le fond »
2.3.2 L’extension du discours « alternatif » lors des débats parlementaires
Partie 2 La gestion discursive du terrorisme par les politiques : rassembler et rassurer
Chapitre 5 Émotions et réprobation : les deux stratégies de la mobilisation politique
1) La politique de la pitié
1.1 La pureté victimaire
1.1.1 Le dénombrement des victimes : le franchissement de seuils historiques
1.1.2 La construction d’une pureté victimaire
1.2 La verbalisation des affects comme substrat de l’indignation
1.2.1 La verbalisation de l’émotion dans les discours antiterroristes
1.2.2 Le prolongement affectif dans la solidarité
1.2.3 La visée d’authenticité de l’émotion : la construction d’un monde commun
1.3 La fonction authentifiante des affects
1.3.1 L’inscription de l’attentat dans le réel : l’ébranlement limité des politiques
1.3.2 L’appel au vécu du locuteur politique : la fonction authentifiante des affects
2) Le discours de réprobation
2.1 Une stratégie de binarisation : valeurs universelles et droits de l’homme
2.1.1 La mobilisation de « symboles de condensation » humanistes
2.2 La réprobation des terroristes
2.2.1 Le choix consensuel de l’appellation terroriste
2.2.2 Une réprobation morale
2.2.3 La pathologisation du terrorisme
2.2.4 Une forme de déshumanisation : le rejet dans la barbarie
2.2.5 L’évocation de la puissance des terroristes
3) La mobilisation d’une unité nationale
3.1 La revendication gouvernementale d’un consensus politique
3.1.1 L’unité nationale, une grandeur politique
3.2.1 L’unité en situation de cohabitation
3.2 Un abaissement temporaire de la configuration partisane
3.2.1 L’évacuation temporaire de la politique partisane
3.2.2 Le terrorisme, un thème électoral « introuvable » ?
3.3 La mobilisation populaire dans la prévention de la violence
3.3.1 Un appel au civisme et à la vigilance citoyenne
3.3.2 Une prévention durable et le développement d’une « culture de sécurité »
Chapitre 6 Le discours rassurant : restauration symbolique de l’État et quête de l’équilibre
1) Une triple régulation étatique : maitrise de soi, maitrise du temps et maitrise de la parole
1.1 La construction discursive d’un ethos de maitrise
1.1.1 La construction d’un ethos de maîtrise
1.1.2 La maitrise de la temporalité
1.2 Une illustration de la réactivité de l’État : l’activation du plan Vigipirate
1.2.1 L’activation du plan Vigipirate : une maitrise symbolique de la protection de la population
1.2.2 Les risques de pérennisation d’un dispositif exceptionnel
1.3 Comment parler du terrorisme ? La maîtrise de la communication antiterroriste
1.3.1 Une déclinaison de la communication de crise
1.3.2 La communication antiterroriste, un nouvel outil de l’action publique ?
2) La judiciarisation de la lutte antiterroriste : la revendication d’une maitrise de la répression
2.1 Le rejet de la « guerre au terrorisme »
2.1.1 La stratégie américaine de « guerre au terrorisme » : changements et permanence d’une culture militaire nationale
2.1.2 La France et la guerre en Afghanistan : l’argumentaire de la « guerre juste »
2.2 La prédominance d’une lutte policière et judiciaire : la quête de l’équilibre
2.2.1 Une stratégie maitrisée et efficace
2.2.2 Le discours idéal de la coopération antiterroriste
3) La justification politique de la lutte antiterroriste : la recherche du consensus social
3.1 Le principe de nécessité : situation exceptionnelle, vulnérabilité des États démocratiques et adaptation à la menace.
3.1.1 Une réponse nouvelle à une situation inédite
3.1.2 La proximité de la menace
3.1.3 Rétablir l’équilibre par le renforcement des mesures antiterroristes
3.2 Le principe de conformité : les principes démocratiques à l’épreuve de l’antiterrorisme
3.2.1 Le détournement des garanties démocratiques
3.2.2 Les figures oppositionnelles
3.2.3 Une modification du rapport entre la sécurité et la liberté
Partie 3 La politisation du discours antiterroriste et l’intégration dans un récit du désordre
Chapitre 7 Une lecture diachronique des motivations terroristes
1) Le « terrorisme international » : de la manipulation étatique au terrorisme « islamiste »
1.1 Le « terrorisme international » dans les années 1980 : une « diplomatie coercitive »
1.1.1 Le terrorisme comme stratégie indirecte dans les relations étatiques
1.2.2 Les prémisses du terrorisme « transnational »
1.2 Les attentats de 1995 en France : une préfiguration du terrorisme « islamiste » ?
1.2.1. Fondamentalisme religieux et transnationalisation des organisations terroristes
1.2.2 La France à la pointe du terrorisme « islamiste »
2) Les attentats du 11 septembre 2001 et ses suites : une violence pathologique
2.1 Al-Qaïda et la pratique fanatique et dévoyée de la religion islamique
2.1.1 La diversité lexicale des désignations religieuses du terrorisme : la signification d’une pratique dévoyée
2.1.2 Usages et mésusages de l’« islamisme »
2.2 Une lecture normative des organisations terroristes
2.2.1 Le terrorisme « islamiste » : une stratégie d’atteintes aux valeurs fondamentales
2.2.2 Un appréhension pathologique des structures terroristes
Chapitre 8 L’inscription dans un monde de désordre
1) Le terrorisme : un révélateur des crises contemporaines
1.1 Les causalités des attentats : crises politiques et injustices économiques
1.1.1 A gauche, le poids des crises politiques et des injustices économiques
1.1.2 A droite, la domination des causes politiques et sécuritaires
1.2 La récupération partielle de la subversion terroriste : le règlement des crises politiques
2) L’intelligibilité de l’événement : l’inscription dans un monde de désordre
2.1 L’évaluation historique du 11 septembre 2001
2.1.1 La désignation des attentats : quand le 11 septembre s’approprie le onze septembre 2001
2.1.2 Les usages du passé : entre rupture et renaissance
2.1.3 Les répliques de l’« après-11 septembre »
2.2 L’inscription dans une nouvelle période historique : les énoncés du désordre
2.2.1 Le modèle du « retour de l’Histoire »
2.2.2 Le modèle de la « mondialisation terroriste »
2.2.3 Le modèle de « l’état de nature »
2.3 Du cognitif au prescriptif : la transformation des cultures stratégiques et le concept de « sécurité globale »
Conclusion
Bibliographie
Ouvrages
Analyse du discours
Terrorisme et violence politique
Ouvrages généraux
Chapitres d’ouvrage
Analyse du discours
Terrorisme et violence politique
Ouvrages généraux
Périodiques
Analyse du discours
Terrorisme et violence politique
Articles généraux
Périodiques publiés sur Internet
Analyse du discours
Terrorisme et violence politique
Autres Documents
Documents Internet
Rapports Publics
Rapports parlementaires
Annexes
Corpus
Documents divers
Les discours politiques antiterroristes
(11 septembre 2001-11 septembre 2006)
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Documents
Ouvrages d’hommes politiques
Documents gouvernementaux
Statistiques
Grille d’analyse de contenu
Glossaire des acronymes
Les principales lois antiterroristes en France (1986-2008)
Les plans de prévention en France et aux Etats-Unis
Conclusions de la Présidence du Conseil Européen, Madrid, 15-16 décembre 1995